Nuage radioactif.....Quels sont les risques?

LE NUAGE RADIO ACTIF, QUELS SONT LES RISQUES ????

    Face aux évènements de l'actualité relative à la Catastrophe Nucléaire du Japon, j'ai demandé à l'un de mes formateurs Santé, le docteur Luc Arco de me préparer quelques informations sur la gravité des conséquences radioactives.

    Grâce à nos médias et aux réseaux sociaux nous sommes en mesure de suivre, parfois minute par minute, la progression de la pollution radioactive au Japon. Pour les Japonais, le risque semble important; d'autant plus que la menace est invisible. Ces personnes, dont certaines ont, en plus tout perdu avec le tsunami, méritent toute notre compassion, voir davantage.

    Et qu'en est-il pour les Français et les Belges? Il est prévu que le nuage radioactif nous survole à partir du 23 mars. Des simulations de déplacement sont disponibles, et l'impact de cette annonce est amplifié par la force d'images mobiles et colorées. Qu'en est-il exactement?

    Le nuage devrait contenir des gaz rares (krypton et xénon), de l'iode, du tellure et du césium (produits issus de la dégradation du plutonium et de l'uranium, constituants du MOX) à titre principal... A quelles doses? Probablement infinitésimales, voire indétectables car la dilution du nuage devrait être très importante après 10.000Km de déplacement. Cela n'a pas empêché certaines personnes de dévaliser les firmes qui vendent des détecteurs de radioactivité (compteurs Geiger). Une étude de l'U.L.B. (Université Libre de Bruxelles) nous annonce, en même temps, que 4 Belges sur 10 sont carencés en Iode. Tout ce jeu en vaut-il la chandelle?

    Quel risque existe-t-il pour l'iode radioactif? S’il s'agit de la seule particule radioactive évoqué en terme de santé publique, c’est parce qu’il y a un consensus pour lui attribuer un rôle dans l'augmentation des cancers de la thyroïde. Mais une question se pose: le risque est-il proportionnel à la dose reçue? Ou plutôt: toutes les personnes qui sont soumises à la même dose vont-elles développer un cancer de la thyroïde? A l'extrême, voici un effet d'annonce étonnant lu ce 22 mars: « La moitié des héros de Fukushima vont mourir ». Dans ce cas-ci, il s'agit d'irradiation aiguë; mais pourquoi 50% et pas 100%?

    Pour répondre à cette question, il me semble judicieux de retourner à la fonction réelle de la thyroïde. Elle est de produire des hormones thyroïdiennes. Et à quoi servent-elles en fait? A permettre de réagir bien plus vite que si elles n'étaient pas présentes. Un exemple bien connu peut l'illustrer : après avoir accouché, certaines femmes présentent un épisode d'hyperthyroïdie, et cela dure environ un mois; pendant cette période, elles réagissent au quart de tout à tout bruit ou pleur émis par leur bébé. Cette hyper réactivité va de pair avec une peur qu'il arrive quoique ce soit à leur bébé, et qu'elles ne réagissent pas suffisamment vite. Le stress est à son paroxysme, et cela dure jusqu'à ce que le corps prenne conscience de ce qu'il n'est pas possible de tenir un tel rythme. Elles passent alors en hypothyroïdie, situation plus supportable pour le corps.

    Il est fort probable que, de la même manière, les personnes qui développent un problème de la thyroïde aient en commun un besoin d'agir plus vite que normalement; dans le but de fuir, par exemple… Et tant que le corps reste dans cette nécessité, il n'y a pas de raison que l'activité de la thyroïde diminue. Fuir quoi? Un péril mortel tel que la pollution radioactive par exemple… Une thyroïde en hyper fonctionnement a besoin de davantage d'iode, et risque de capter davantage d'iode radioactif lorsque celui-ci est disponible. La radioactivité semble, en outre, produire une accélération du métabolisme, ce qui peut provoquer un emballement et mener éventuellement à un cancer de la thyroïde. Il est clair qu’une thyroïde « gourmande » va accumuler plus d’iode radioactif qu’une thyroïde plus sobre. Ceci me semble expliquer pourquoi l'iode radioactif ne produit pas de cancer thyroïdien chez toutes les personnes qui ont pourtant été exposées de la même manière ; le ressenti de chacun peut en effet être très différent.

    De toute manière, donner de l’iode stable en comprimés ne protège pas contre les autres contaminations (césium, strontium, tellure…).

    Alors, que faire?

    1° Eviter la peur me semble la première mesure à appliquer strictement, car c’est le seul moyen naturel de ramener la thyroïde à la normale

    2° se saturer l'iode ne me semble pas la solution idéale. D'après ce que nous savons de la relation corps-esprit, et du ressenti qui lui est associée, cela pourrait même théoriquement donner un coup de fouet à une hyperactivité de la glande. Ce qui ne mettrait pas à l'abri d'une pathologie de la thyroïde. Donner de l’iode ne se justifierait qu’en cas de risque réel de contamination. Et ce sont les personnes les plus inquiètes qui se rueront sur les suppléments d’iode ;

    3° faire preuve de discernement, car ce n'est pas parce qu'une information erronée est répétée à l’envi qu'elle devient vraie. Les rumeurs relatives à des nouveaux virus informatiques le prouvent à souhait ;

    4° travailler sur soi pour optimaliser sa relation corps-esprit, et le ressenti de ce que nous vivons, permet de mieux accepter les changements de notre environnement, même accidentels ;

    5° être attentif à notre alimentation, manger bio, éviter les produits qui pénalisent notre métabolisme (comme les pesticides…) et atteindre l'équilibre du métabolisme peut constituer la clef de voûte de la démarche.

    Tout cela devrait suffire, en tout cas pour rester en bonne santé.

    Soyez heureux

    Dr Luc ARCO Docteur en médecine,Naturopathie, Médecine Chinoise, Nutrition. (Mesure de l'état fonctionnel du métabolisme,Approche globale centrée sur un concept matière-énergie,rééquilibrage du métabolisme via la polarité)

    1 fois par mois, le Docteur Luc Arco donne une formation santé par visioconférence aux consommactifs "Lebionaturel" qui se sont affiliés par mon biais