Nutrition et maladies environnementales
- Par REGINE DRAIZE
- Le 11/09/2011
- Dans ARTICLES PERTINENTS DE PERSONNES ECLAIREES!
Des solutions nutritionnelles contre les maladies environnementales
L’épidémiologie nous apporte de multiples informations objectives sur l’état de santé des populations, tant au moment présent que dans les décennies passées.
Des milliers d’études scientifiques sérieuses nous démontrent que si l’espérance de vie s’accroit – accroissement qui d’ailleurs tend à se ralentir voire à s’inverser – de nombreuses maladies mortelles sont en augmentation croissante.
Le nombre de nouveaux cas de cancers diagnostiqués a presque doublé en vingt ans, l’incidence de la maladie d’Alzheimer dépasse en France les deux cent mille nouveaux cas chaque année et on estime que le nombre de personnes atteintes, toujours en France, approche le million, les troubles du comportement chez l’enfant de même que l’obésité se généralisent, les maladies cardiovasculaires, le diabète et le syndrome métabolique (hypertension, hyperlipidémie, hypercholestérolémie), explosent.
Certains prétendent que l’augmentation de l’espérance de vie explique seule ce phénomène, ce qui est un non-sens.
En effet, de nombreux cas de cancers touchent les adultes jeunes, les adolescents, les enfants et même les nourrissons, et les animaux sont eux aussi atteints par des pathologies nouvelles. Quant à la maladie d’Alzheimer, les premiers symptômes apparaissent de plus en plus précocement.
Il en est de même pour certains cancers qui autrefois apanage de l’âge mûr ou du grand âge frappent des sujets de plus en plus jeunes.
La cause principale doit bien évidemment être recherchée dans une pollution environnementale de plus en plus lourde, faite de métaux lourds, de pesticides, de perturbateurs endocriniens divers, de phtalates, parabens, formaldéhyde et dérivés, additifs alimentaires, microparticules, radicaux libres, substances radioactives.
La liste est interminable qui regroupe environ cent mille molécules différentes, dont beaucoup sont hautement cancérigènes.
L’air que nous respirons, les eaux que nous buvons, les aliments que nous ingérons, les médicaments que nous avalons ou que l’on nous injecte souvent contre notre gré, sont chargés de ces poisons mortifères nés de la logique du profit du culte et de la croissance à tout prix.
Les mécanismes pathogènes sont aujourd’hui bien connus et reposent sur le stress oxydatif, l’inflammation chronique, la dégringolade de nos défenses immunitaires.
Autrefois riches en principes actifs végétaux protecteurs et naturels, notre alimentation en s’industrialisant est devenue TOXIQUE, OXYDANTE, CARENCEE, DESEQUILIBREE, ACIDIFIANTE.
L’étude de l’ethnomédecine a mis en évidence la présence dans le régime alimentaire des « peuples sans cancer » et à grande longévité –régime crétois, régime des montagnes himalayennes et de certaines vallées chinoises, régime des îles japonaises – des actifs végétaux qui bloquent le stress oxydatif et les mécanismes de l’inflammation chronique.
Parmi les aliments santé les plus performants, nous pouvons citer des épices comme le CURCUMA, le GINGEMBRE, le POIVRE NOIR (dont le principal actif, la pipérine, multiplie l’assimilation des autres nutriments), les baies d' Açaï et de GOJI, de nombreuses baies et petits fruits comme la MYRTILLE, la CANNEBERGE, la CHICOUTAI, des fruits et légumes comme la BETTERAVE ROUGE, le BROCCOLI, l’AIL, l' ALOE VERA, la plante tibétaine ARURA, des aromates comme la CORIANDRE ou le simple PERSIL, le BASILIC SACRE ou TULSI…
Malheureusement il est de plus en plus difficile de se procurer des produits de qualité, de nombreux fruits et légumes sont lourdement contaminés par des produits toxiques issus d’une agriculture déraisonnée. Et quand nous croyons agir pour notre santé en les consommant au quotidien, nous ne faisons qu’introduire le loup dans la bergerie.
De plus les modes de culture industriels appauvrissent la richesse nutritionnelle des aliments, et il faudrait en consommer des quantités incompatibles avec le volume d’un estomac humain pour prétendre bénéficier d’un apport efficace en principes phytoactifs.
Mais heureusement la science, qui n’a pas que du mauvais quand elle n’accepte pas de se prostituer à l’industrie, fournit des techniques de plus en plus efficaces pour nous proposer sous forme concentrée et respectueuse de qualité les nutriments qui nous font si cruellement défaut.
Toujours pionnier et novateur, il est bon de s'intéresser de plus en plus à des produits utilisant des techniques de préparation de fruits, légumes, aromates et condiments qui reposent sur la cryoextraction, une utilisation du froid qui garantit aux produits ainsi traités la conservation de leur couleur, de leur saveur, de leur arôme, et de leur teneur en phytonutriments respectés.
Mais, s'intéresser plus particulièrement à des légumes, fruits, aromates, condiments ou épices dont certains peuvent sembler banals mais dont l’intérêt nutritionnel a été mis en évidence pour certains depuis des millénaires, intérêt qui pour tous ces aliments a depuis été largement confirmé par d’innombrables études scientifiques sérieuses.
Source: Dr Christophe Girardin Andreani
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