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Articles de genkizen

  • Une médecine démédicalisée.

    UNE MEDECINE DEMÉDICALISEE

        Comme on pouvait s’y attendre, l’ère du Verseau est en train de nous apporter une véritable révolution. En comprendre le sens nécessite de s’ouvrir aux faits que, ce que nous appelons la réalité n’est pas extérieure à nous, mais totalement incluse dans notre champ de conscience. Cela revient à dire que nous participons pleinement à la création de cette réalité autant que nous la subissons ! Le monde dans lequel nous évoluons est interférentiel entre un « intérieur » et un « extérieur ». Dans la pratique des choses cette conscientisation ouvre des portes sur une manière complètement nouvelle de penser et donc d’agir. Pour pénétrer dans cette réalité qui s’ouvre à nous, il convient de franchir un certain nombre d’étapes.


        UNE MÉDECINE DÉMÉDICALISÉE S’AFFRANCHIR DU MONDE DES CYCLOPES

        L’ une des premières étapes consiste à intégrer les fonctions des deux lobes du cerveau. Si celle du lobe gauche, domaine de l’analytique est parfaitement utilisée, celle du lobe droit, aux fonctions associatives, analogiques et symboliques, reste dramatiquement en friche. Or, une pensée cohérente implique non seulement l’existence de ces deux facultés, mais leur synchronisation. Elle assure une perception en prise directe du particulier et du global, du visible et de l’invisible. Sans cette complétude, la société s’enferme dans un monde de cyclopes qui perçoit l’univers par l’œilleton d’un microscope. Les liens et les rétroactions qui existent entre les différentes composantes traitées passent à la trappe. Cette manière de penser conduit à des impasses, celles dans lesquelles se trouvent actuellement la science, mais aussi l’industrie et la médecine. La première s’est focalisée sur ce-qu’elle-voit, occultant le comment-elle-voit, la seconde met à mal l’environnement, la dernière traite l’humain en pièces détachées comme s’il s’agissait d’une simple mécanique.


        LES DEUX ESPACES-TEMPS

        Deux réalités distinctes apparaissent aux yeux des chercheurs. L’une est celle de la matière à laquelle nous sommes habitués. L’autre, infiniment plus étrange, est celle des électrons (éons). La première s’épuise par le Temps qui s’écoule et finit par disparaître (entropie). Au contraire, l’Espace du second, se remplit indéfiniment d’informations et génère de la néguentropie. L’Esprit se loge précisément dans cet espace. Le Corps et l’Esprit se comportent donc de manière opposée et leurs courbes évolutives paraissent diamétralement inversées. Tandis que le corps se dégrade, l’esprit se développe. Certes ! Mais on oublie que le Corps et l’Esprit sont intimement liés. On se souvient de cette expression un esprit sain dans un corps sain. L’esprit peut donc parfaitement agir sur le corps. Un état méditatif et des exercices de concentration appropriés en offrent de multiples possibilités. Le contact avec la nature initie également au ressourcement. Il s’agit d’expériences intérieures particulièrement vivifiantes qui ouvrent l’individu à la pleine possession de ses deux lobes du cerveau et à celle d’une conscience accrue. Les plus grands saints tels Saint-François-d’Assise ou en Russie, Saint Séraphin de Sarov ont vécu en ermite dans la forêt. Ce type d’expérience ouvre le dialogue intérieur avec l’âme. Elle se déploie dans l’infinitude des possibles. On la sait éternelle. Les seules limites à déplorer proviennent du filtre de la raison analytique (lobe gauche) qui empêche l’impossible de devenir possible ! On ne veut du reste voir que ce que l’on admet ! Le piège est là. Notre société s’y est sérieusement empêtrée !


        LE GHETTO VISUEL

        La perception visuelle est restrictive.. Elle implique une sélection « de points forts » sur lesquels le regard s’arrête quelques fractions de seconde. Une fois engrammés, le cerveau en effectue une synthèse : c’est l’image que nous voyons. Tout être humain étant sollicité par quelques 10 000 impressions sensorielles par seconde, en élimine les 9 /10 et chacun fait son propre tri. Voir, c’est abstraire. Mais voir, c’est également reconnaître. De ce fait, on n’a tendance à voir que ce que l’on connaît déjà. Tout le perçu est ramené au connu. De ce fait, la vision emprisonne l’individu dans un véritable ghetto perceptif. Ainsi, par exemple, le moule en creux d’une face humaine sera perçu comme un relief, car nous ne disposons pas de concept visuel de visages en creux ! Une fois que la reconnaissance est opérée, le mécanisme perceptif passe au stade de l’interprétation logique : « je vois que ». En sortir nécessite un regard neuf, des hypothèses hardies, le sens du paradoxe et de l’innovation. Des grands peintres comme Magritte s’y sont employés avec le succès pictural que l’on sait. Certains chercheurs comme Jacques Benveniste (mémoire de l’eau) s’y sont aventurés. D’autres s’y hasardent encore avec généralement un rejet catégorique de la communauté scientifique, le perçu restant assujetti au « scientifiquement correct ». Se sortir du ghetto visuel implique donc une démarche de liberté intérieure et d’ouverture d’esprit, en d’autres termes, une augmentation du niveau de conscience et non uniquement du niveau de connaissances.


        OUVERTURE AUX RÉALITÉS FRACTALES ET HOLOGRAPHIQUES

        Toutes les formes que l’on peut voir se réduisent mathématiquement parlant à une seule et même formule répétitive. La particularité des fractals réside dans la reproduction de formes similaires observables à différentes échelles. Ainsi, une partie d’un nuage ressemble au nuage tout entier, un rocher rappelle les formes de la montagne. Une forme typiquement fractale est celle du chou-fleur, ou du brocoli dont les parties sont exactement à l’image du tout. Du reste, on dit bien que tout est dans le tout. Cette réalité se vérifie également dans le cas de l’hologramme. Chaque portion d’une telle image contient des informations de la globalité. Les cellules de notre corps sont également en relation constante avec l’ensemble de l’organisme. Ainsi les scientifiques ont découvert un espace très particulier, sans distances ni temps, appelée dimension à-locale.. Lors d’un check-up radiesthésique on peut de la sorte, mesurer les paramètres psycho-bio-énergétiques* d’une personne simplement à partir de sa photo ou bien découvrir sur une carte géographique les réalités géologiques telles que failles ou cours d’eau souterrains. Plus extraordinaire encore, la radiesthésie permet de remonter dans le temps et d’aller chercher des informations qui se trouvent des années en arrière. Nous disposons donc de globalités accessibles en tout point et d’une prospection du passé.


        LES NIVEAUX DE CONSCIENCE

        Chacun sait que les niveaux de conscience peuvent être différents. Dans un état de conscience modifiée, la réalité apparaît de manière complètement nouvelle. Pourtant dans les deux perceptions, il s’agit bien de réalités. Si la conscience ordinaire nous a habitué à une forme de stabilité perceptive, il importe de comprendre qu’elle n’est pas pour autant absolue. Ce n’est certainement pas pour rien que les textes sacrés disent que nous avons été créés à l’image du créateur, capables donc de modeler le réel tel un sculpteur travaillant la terre glaise ! Alors qu’attendons nous ? Cette capacité se heurte à la croyance obstinée en une réalité extérieure à l’homme. Pourtant, il s’avère bien que la perception influence radicalement le perçu ! En physique quantique, suivant le mode d’observation choisi, la matière apparaît soit sous forme corpusculaire, soit sous forme vibratoire ! L’observation modifie l’observé. Nous avons donc prise sur le « réel » ! LES VARIATIONS DU TEMPS Sur le plan perceptif, chacun a pu constater que le temps ne s’écoule pas manière uniforme suivant les circonstances de la vie. Lorsque l’on regarde un bon film, on ne voit pas le temps passer. Lorsque, au contraire, on se trouve dans une salle d’attente, le temps paraît s’allonger. Nous sommes donc bien en présence d’une perception modulable en fonction des différents contextes et du niveau de conscience dans lequel on se trouve : dans l’action ou bien dans l’ attente. Ceux qui ont vécu des accidents graves savent que dans ces instants-là le temps prend une toute autre dimension et paraît sortir des normes perceptives habituelles. Le « ici et maintenant » en offre un exemple. En thérapie, le travail dans un temps cadré offre des résultats rapides. Le possible est à portée du chrono ! UNE RÉALITÉ « PILOTABLE » Alors pourquoi la vie reste-t-elle encore aussi difficile ? La réalité est une manifestation de la conscience collective. Elle résulte des phénomènes perçus de manière similaire par un grand nombre de personnes. Ce que le public voit comme réel est en fait une pièce de théâtre qu’il prend l’habitude de regarder en spectateur. Or, en cas de nécessité, il suffit simplement de changer le déroulement de cette pièce ou bien de changer de théâtre ! Nombreux sont ceux qui se demandent comment les anciens ont pu transporter et ériger les immenses blocs de pierres des menhirs ou des dolmens. Lorsqu’on a voulu déplacer les gigantesques statues pharaoniques lors de la construction du barrage d’Assouan, il s’avéra, malgré la technologie moderne, impossible de les soulever. Force fût de se résigner à les découper. Alors comment les anciens s’y prenaient-ils pour les installer d’une seule pièce ? La réponse est surprenante ! Les hiérophantes rassemblaient un nombre suffisant de personnes et contribuaient à modifier la perception collective dans le sens désiré. En effet, les notions physiques de masses et de poids sont un produit de la conscience. Il est donc tout à fait possible d’agir sur ces notions par l’intermédiaire de l’esprit ! On est dans le domaine de la magie opérative, celle de l’âme qui agit ! Partant de là, on comprendra qu’il devient possible de « piloter » le réel, non plus à partir d’une technologie matérielle (ce que je vois), mais en œuvrant au niveau de la conscience, interface entre le spirituel (l’âme) et le matériel !

        En russe, l’âme, se dit doucha et le mot désignant l’esprit (dousch) découle du mot âme. Quant au mot conscience (coznanié), il comporte en lui la notion de création (cozdat , signifie créer). Il n’est pas très étonnant que les technologies du pilotage de la réalité aient pris naissance en Russie, le pays de la fameuse âme russe.

        APPLICATIONS À LA SANTÉ

        Si le réel structure la conscience, il est facile de comprendre que la conscience peut influencer et même transformer le corps. La maladie apparaît dans cette lecture comme une dés harmonisation de l’individu au niveau de son âme. Voir et reconnaître l’individu dans sa lumière (et non en tant que malade) est un acte de guérison opérable dans le champ de conscience du thérapeute ! Cela explique ce paradoxe qu’en ne faisant rien, on obtient tout, simplement par l’écoute et le regard !
        En Russie, la guérison-réharmonisation s’accomplit par l’établissement de passerelles entre le passé, le présent et le futur. De véritables technologies basées sur le rôle de la conscience accrue sont à l’œuvre. Les guérisons se pratiquent souvent de manière collective (50 personnes) pour s’appuyer sur les bienfaits d’un inconscient collectif modifié dans le sens souhaité. C’est une perestroïka** complète de la conception médicale qui s’est incarnée : celle des organes enlevés qui repoussent et des corps qui passent de trépas à vie !! Dans cette optique, on peut commencer à penser que le vieillissement et la mort sont des formes de maladies de l’Esprit, enfouies dans l’inconscient collectif. Cancer et Sida y logent à crédit dans l’ombre des médias ! Car, et c’est là un point essentiel, l’encodage de la vie éternelle est bel et bien engrammé au sein de l’homme, tout comme les cellules-mères qui possèdent le programme de formation des organes. On comprendra facilement que dans un centre spécialisé russe lorsque l’on donne l’injonction à un organe malade de se régénérer, il se régénère parce que beaucoup d’autres malades ont réussi à se concentrer sur de telles procédures et à obtenir leur guérison. Une large littérature très accessible témoigne de ces faits incroyablement vrais. Quant à la perestroïka de la médecine, il faut préciser qu’en Russie elle est l’oeuvre de scientifiques-académiciens-voyants-extralucides ! Malraux avait affirmé que le troisième millénaire serait spirituel ou ne serait pas.. On commence à comprendre !

        Serge Fitz L’auteur anime l’Institut Français d’Eco-Médecine.

        * Le check up psycho bio énergétique est enseigné dans le cadre de l’Institut Français d’Eco-Médecine de l’Association terre et Ciel ** En russe elle signifie un processus de déconstruction-reconstruction