maniaco-depressif
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ALIMENTATION ET SPIRITUALITE
- Par REGINE DRAIZE
- Le 22/07/2014
- Dans BON A MEDITER....!
Le sang a toujours été considéré comme quelque chose de mystérieux car lié à la vie.
Or, si le corps humain est en vie, c’est que l’esprit, le seul élément vraiment vivant en l’être humain, s’est incarné dans le corps et l’anime. La vie ne résulte pas de la présence du sang, mais de celle de l’esprit, grâce au sang. Plus précisément, ce sont les irradiations qui émanent du sang qui jouent le rôle de lien.
Car, en rejoignant celles émanant de l’esprit, elles forment un lien qui les maintient ensemble, tout comme les irradiations magnétiques de deux aimants les gardent collés l’un contre l’autre. Le sang a donc un rôle de lien entre l’esprit et le corps. De nombreux faits montrent qu’il en est bien ainsi.
Lors d’une hémorragie, plus le sang s’écoule hors du corps, plus le blessé perd conscience car son esprit, qui est aussi le centre de la conscience, est de moins en moins bien lié à son outil corporel. Lorsque le volume du sang restant devient trop réduit, la liaison entre l’esprit et le corps se rompt, c’est la mort : le corps rend l’âme.
Il est aussi bien connu que les gens de type sanguin, donc qui ont beaucoup de sang et présentent un teint rouge, sont fortement incarnés dans leur corps, alors que ceux qui manquent de sang, le type anémique, ont moins les pieds sur terre ; leur esprit plane, à cause du relâchement de la liaison.
Composition du sang et perception
Selon sa composition, le sang irradie de manière efficace ou non pour se lier à l’esprit et ainsi crée une bonne ou mauvaise liaison avec lui. Lorsque la liaison est mauvaise, l’esprit perçoit la réalité d’une manière altérée. Cette situation est la même que lorsqu’un émetteur et un récepteur de radio ne sont pas sur la même longueur d’onde. L’émission arrive à l’auditeur de manière déformée.
Or, l’alimentation joue un rôle capital sur la composition du sang. Elle en a donc aussi une sur nos manières de percevoir, de ressentir et d’agir. Une carence en glucose dans le sang (hypoglycémie) rend stressé et dépassé par les événements. Une carence en vitamine B 1 rend peureux, celle en magnésium irritable et nerveux.
Les maniaco-dépressifs manquent de lithium. A l’inverse, un excès de plomb cause des hallucinations, un excès de cuivre rend colérique, un excès de phosphore hyperactif. Il existe encore de nombreux exemples, en réalité chaque carence ou surcharge a des répercussions sur notre vie psychique et spirituelle. Il est aussi bien connu que l’excès de viande rend très "physique" voire agressif, que la consommation d’alcool ou de drogues nous met dans des états de conscience différents. On conçoit ainsi facilement que quelqu’un qui souhaite évoluer spirituellement cherche à manger des aliments qui lui font conserver sa sérénité et sa paix intérieure et l’ouvrent aux choses plus élevées, et qu’il évitera ceux qui excitent ses instincts ou le rendent vindicatif, agressif, dispersé,... toutes choses qui l’éloignent de son but.
D’où les recommandations alimentaires si nombreuses et variées préconisées pour favoriser l’évolution spirituelle. Même des gens qui ne cherchent pas un effet de l’alimentation sur leur vie spirituelle peuvent constater que la manière de s’alimenter a une telle action. Ayant suivi un régime particulier pour soigner un problème physique, un eczéma ou leur rhumatismes, ils observent que non seulement leurs maux se guérissent
mais aussi qu’ils ne dépriment plus, que leurs angoisses ou leur tristesse les ont quittés et qu’ils ont retrouvé une certaine paix intérieure et joie de vivre qu’ils n’avaient plus connues depuis longtemps.
Alimentation et spiritualité...
Si l’alimentation a un effet certain sur la vie spirituelle, cette action ne va pas jusqu’à changer l’esprit, elle ne fait que le mettre dans de bonnes dispositions pour atteindre son but. En effet, l’être humain évolue en fonction des efforts qu’il fait personnellement pour s’améliorer, non en fonction de son alimentation.
Cette dernière peut cependant avoir une influence promotrice ou non sur lui et l’entraver ou non.
Texte de Christopher Vasey, naturopathe.