parousie
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Pâques, Eostre, Eostra ou Ostara
- Par REGINE DRAIZE
- Le 20/04/2014
- Dans BON A MEDITER....!
Prêt(e) pour votre renouveau?
N'est-ce pas un excellent moment de reprendre confiance en votre avenir?La Grande Mère des pays saxons Nord Européens nommée Eostre, Eostra ou Ostara est la Déesse teutonique de la fertilité.
Pâques qui a remplacé ostara est le jour pour célébrer la résurrection de la fertilité de la terre
Le premier dimanche qui suit la pleine lune de l 'équinoxe de printemps , nous honorons la grande déesse mère.
Voici une recette simple pour fêter Eostre à table:)
Rassembler du fromage, de la crème, une pincée de sel et de poivre et bien évidemment des oeufs!
Mélanger et cuire
tandis que la préparation commence à prendre ajoutez une poignée d'épinard au centre et "enfermez " les au milieu en la retournant.
Laissez cuire deux minutes
Consommez la avec révérence pour la naissance de la nature et en l 'honneur de la Déesse Mère
* Inspiré d'un charme de Dallas Jennifer Cobb traduite et adapté par Yabyum*************************************************************************************************************************
La fête de Pâques annonce le printemps, elle évoque le renouveau et elle prépare à la Grande Parousie ou au Grand Passage. Elle signale le retour de la Lumière rénovatrice, porteuse d’une conscience accomplie, qui se libère. Elle marque le moment où toute chose, dans la Nature, revient à la Vie, grâce au Grand Rayon vert.
Au IIIe siècle, les Chrétiens ne fêtaient Pâques, comme les Juifs, la Pâque, le 14 Nizan que lorsque cette date tombait après l’équinoxe du printemps. Quand il tombait après le 14 Nizan, on remettait la fête au 14 du mois suivant. Ainsi, la Chrétienté se divisait en «équinoxialistes», qui fixaient la date de Pâques comme on vient de le dire, et en «protopaschites», qui fêtaient toujours Pâques le 14 Nizan, donc souvent un mois avant leurs coreligionnaires. Ces divergences dans la célébration de la plus grande fête chrétienne devinrent un sujet de risée pour les gens. En conséquence, le concile d’Arles, en 314, ordonna que cette fête soit célébrée, partout en même temps, à une date que le pape ferait connaître par ses encycliques. La prescription de ce concile n’étant pas observée, le concile de Nicée (325) se fit plus insistant sur le même point. Les divergences n’en persistèrent pas moins de longues années. L’unité liturgique dans la célébration de cette fête ne sera définitivement établie que sous le règne de Charlemagne. On décida qu’elle se célébrerait entre le 22 mars et le 25 avril, le premier dimanche après la première Lune du printemps, cette Lune devant coïncider avec l’équinoxe ou la suivre de près.
Le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov a écrit : «Jésus est venu sur la terre et il a versé son sang pour le salut de l’humanité, affirment les chrétiens. Oui, Jésus est bien « le Sauveur », mais pas de la façon dont ils le comprennent. Car s’ils étaient vraiment sauvés, pourquoi les humains, les chrétiens y compris, sont-ils toujours tellement faibles, égoïstes, méchants? Pourquoi se détruisent-ils et détruisent-ils leur prochain? Le sacrifice de Jésus a donc une tout autre signification. Au moment où Jésus est venu s’incarner, le chemin psychique de la terre au Ciel était obstrué. Toutes les ignominies, toutes les pensées et tous les sentiments criminels, toutes les passions déchaînées des générations antérieures avaient fait proliférer dans le plan astral une multitude de créatures monstrueuses qui empêchaient les humains, à l’exception de quelques êtres d’élite, de progresser spirituellement. Jésus s’est donc sacrifié pour libérer ce chemin ; en versant son sang, il a assouvi l’appétit de tous ces monstres, et c’est un sacrifice infiniment plus grand qu’on ne l’imagine… À partir de ce moment-là, le chemin a été ouvert pour tous. Mais c’est à chacun de faire, par lui-même, l’effort d’y marcher. Le chemin est libre, mais pour être sauvés, c’est nous qui devons le parcourir.»
Ainsi, par rapport au thème de la résurrection, tous savent que ce mot exprime diversement le retour à l’activité, le fait de reprendre vie ou le retour de la mort à la vie. En spiritualité, il s’agit de l’Initiation suprême, de la deuxième naissance ou du Retour à la Maison du Père, ce qui est le propre des vivants actifs, mais pas des morts passifs, donc de l’être qui parvient à s’extraire du troupeau de morts-vivants. Après la naissance, dans la transformation, un être peut se régénérer, se transmuter, se transfigurer, s’illuminer pour, enfin, entrer dans l’Unité ou fusionner dans la Lumière de son Créateur. Dans ce contexte, la Résurrection correspond à la deuxième phase du processus alchimique qui permet à un être d’éthériser son véhicule physique et d’échapper aux limitations et aux contingences de la matière et de la dualité.
Ainsi, la Résurrection évoque la sortie des illusions et des mensonges provenant de tout ce qui est transitoire et éphémère pour vivre en toute liberté dans l’Esprit, suite à l’entrée dans la Pureté parfaite de la Lumière du Créateur. Elle résulte de la culture de l’innocence originelle par l’alignement sur la Vie éternelle. Autrement dit, elle traduit l’élévation de la conscience de l’âme dans un plus haut degré d’amour divin dans la Vie éternelle. Elle se produit au terme des réincarnations individuelles quand un sujet a fini de construire son corps de gloire et qu’il reconquiert sa Perfection originelle.
En effet, la Résurrection désigne l’état de vie supérieur qui se gagne au terme d’une évolution individuelle qui marque le triomphe de la vie sur la mort, à la date prévue au Calendrier divin. Elle donne l’image symbolique de la transcendance du Créateur sur la vie qui n’appartient qu’à lui seul et de son omnipotence. En réalité, au sens allégorique, la résurrection désigne la transformation qui résulte d’un retournement de conscience de l’extérieur, le monde des illusions ou des apparences, vers l’intérieur, le monde des causes d’où tout provient. Elle consiste à mourir à l’ancien pour renaître au nouveau à travers les cycles évolutifs de l’Éternité. Elle doit mener à acquérir une compréhension plus vaste et plus profonde de ce qu’est la vie dans les Univers du Cosmos que Dieu a engendrés.
Un être commence sa préparation à la résurrection dès qu’il demande à vivre plutôt qu’à exister ou subsister. Par le pouvoir d’amour de l’Esprit divin qui établit sa maîtrise sur les circonstances extérieures de sa vie, elle s’accomplit chez l’être qui refuse d’accepter la mort comme une réalité et qui met tout en œuvre, centré sur l’Esprit, pour s’en donner la preuve. Ainsi, elle finit par se produire chez celui qui consacre tous ses moyens et ses énergies à son accomplissement dans le service désintéressé d’amour et de dévotion à la Source divine.
Il faut dire que la résurrection posthume, la renaissance conçue comme un retour de la mort réelle, reste fort hypothétique, voire assez aberrante et improbable, puisqu’elle implique, par nature, un passage conscient dans la gamme vibratoire supérieure. Or nul ne peut gagner son salut par interposition de personne. En outre, nul ne peut dédaigner ou mépriser le corps, son instrument d’expérimentation, même s’il est fait de matière, sans se densifier davantage. La résurrection ne peut donc s’opérer par une fuite dans l’Esprit. Rien n’est superflu dans l’être humain ni dans le Monde, pas même ce qu’il peut considérer comme mal, vil, grossier, vulgaire, mortel.
Le fait de vibrer à plein cintre, qui est le produit de la résurrection, ne conduit pas à abandonner un vêtement de chair, derrière soi, quelque part sur la planète, au moment de la mort, mais à élever les vibrations de son corps dense à un plan supérieur en lui apprenant à vibrer différemment, plus intensément. La matière, qui n’est rien d’autre que de l’Essence cristallisée, représente un tremplin d’expression, un aspect de la vie auquel il faut restaurer sa lumière première. Celui qui repousse cette vérité ferme les portes à son Essence primordiale qui ne peut plus s’exprimer convenablement pour l’illuminer jusqu’à l’élever dans l’immortalité.
C’est en aimant prodigieusement, au vrai sens de l’amour impersonnel et inconditionnel, qu’un sujet rehausse le mieux le taux vibratoire de ses atomes et de son milieu, permettant au rêve d’éternité de s’accomplir. Car il y a l’amour de l’énergie de cohésion, qui libère, en amplifiant tout, et l’amour d’affection, qui accapare et emprisonne, réduit tout. Puisque tout est modulable et perfectible à l’infini, la résurrection procède d’une modification de sa longueur d’onde, non d’un déplacement sur une Voie spirituelle, qui ne représente qu’une métaphore. Pour parvenir à ressusciter, il n’existe nulle autre prouesse à accomplir que celle-ci : il suffit de changer l’énergie centrifuge, qui accapare et disperse la conscience, en énergie centripète, qui libère et unifie la conscience, en se centrant sur son Centre divin et amoureux. À celui qui veut comprendre, on peut dire que, pour un être qui a été longtemps écartelé entre les extrêmes du haut et du bas, de la gauche et de la droite, de l’avant et de l’arrière, tout se passe dans le cœur qui unit toutes les directions.
Comme il est dommage que les religions chrétiennes, plutôt doloristes, mettent un tel accent sur les jours sombres de souffrances et de deuil qui précèdent la célébration pascale. Pour être crédible, Jésus, qui voulait témoigner de l’illusion de la mort, ne devait-il pas commencer par mourir, avant de vaincre la mort. Et n’allait-il pas donner un témoignage plus éclatant s’il choisissait la mort la plus atroce et la plus ignominieuse de son époque? Et si on sait que, dans la perspective du libre arbitre individuel, le salut par procuration n’est pas possible, donc que Jésus n’est pas mort pour racheter l’humanité du péché, puisqu’il était un Maître spirituel, allait-il souffrir autant qu’on le pense en acceptant d’être immolé?
Car la propension doloriste des Églises chrétiennes résulte d’une incompréhension de la notion du salut qui impose de chercher à gagner le ciel par la privation, le sacrifice, voire la mortification. Pourtant, nul n’arrivera au salut par cette voie masochiste qui implique le mépris des aspects plus denses de la Réalité divine ou cosmique plutôt que leur rehaussement vibratoire pour tout ramener dans l’Unité primordiale. La résurrection ne peut se produire en remplaçant la fuite dans la matière par la fuite dans l’Esprit, elle ne peut s’accomplir que par la fusion du Ciel et de la Terre, donc de l’Esprit et de la Matière.
Dans la vie de Jésus, qui a atteint l’État christique au moment de sa transfiguration sur le mont Thabor, c’est la démonstration du fait que la mort n’a pas d’effet sur un corps illuminé par la foi et l’amour vrai qui importe. Son vrai message, c’est que la vie physique ne trouve d’importance que par l’usage qu’on en fait. Elle a été donnée à chacun pour qu’il évolue en apprenant à se connaître lui-même, à travers de lui-même, afin de se redécouvrir l’égal du Ciel et des dieux. Autrement dit, elle lui a été donnée pour que, dans sa vie en incarnation, il démontre qu’il peut échapper aux limitations apparentes du monde en centrant son esprit sur l’Esprit de Vie, présent en chacun.
Dans cette perspective, tous les aléas de la Passion de Jésus prennent une autre signification : autant la trahison de Judas que la fuite des disciples, le reniement de Pierre et le mépris de la foule. On réalise que, avant leur incarnation, elles font partie de l’harmonisation du contrat de vie de divers acteurs de choix pour rendre la démonstration de Jésus retentissante, véritablement glorieuse. Alors, par son sublime destin, il invite bien davantage l’humanité à suivre son exemple d’un engagement ferme et d’un service désintéressé, afin d’opérer son propre salut en participant à l’Illumination de la planète et de ses créatures, qu’à déplorer son sort et à se complaire personnellement dans des souffrances bien intentionnées, mais vaines et inutiles, voire aberrantes. Jésus a apporté au monde un message d’amour dans la fraternité et la solidarité de manière à mettre un terme à toutes les divisions idéologiques et à toutes les autres oppositions.
Ainsi, la fête de Pâques devrait amener tout être humain à contempler le pouvoir infini de celui qui sait se reconnaître comme un Fils de Dieu. Et, fort de cette vision, elle devrait l’inviter à bâtir une nouvelle sagesse sur des fondements stables comme l’amour universel, la gratitude infinie, la paix intérieure, la joie sereine, le respect d’autrui, l’acceptation mutuelle dénuée de jugement, l’échange spontané et le partage généreux, l’émerveillement devant les beautés de la Nature qui revit, la confiance en Dieu. Mais cela implique que, à l’instar de Jésus, un être sache mourir à l’ego et aux vaines tentations du monde pour renaître à l’Esprit divin qui l’habite.
© 2012-14 Bertrand Duhaime (Douraganandâ) Note : Autorisation de reproduire ce document uniquement dans son intégralité –donc sans aucune suppression, modification, transformation ou annotation, à part la correction justifiée d’éventuelles fautes d’accord ou d’orthographe et de coquilles– veillant à en donner l’auteur: Bertrand Duhaime (Douraganandâ).
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