Samouraï
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LE REIKI, ARME OCCULTE DES JÉSUITES
- Par REGINE DRAIZE
- Le 03/02/2017
- Dans DECOUVERTE
COMMENT LE JAPON A ÉTÉ CONQUIS...
Auteur: Sébastien Vaas
Le Reiki fait partie de ces techniques de guérison "Nouvel-Âge" qui semblent être sorties de nulle part et dont personne ne comprend vraiment le fonctionnement. La plupart de ces systèmes de thérapie tombent assez rapidement en désuétude ou se concentrent entre les mains d'un petit groupe de guérisseurs qui, ayant investi leur foi et leur argent, ne veulent plus lâcher-prise. Mais pas le Reiki : 30 ans après son introduction en Occident, cinq millions de personnes l'auraient pratiqué, dont 100'000 rien qu’en France. Nous n’allons pas contester ici le fait qu’il puisse produire des "miracles", mais nous allons montrer qu’il s’agit en réalité d’une technique proche de la magie noire mise en place par des initiés jésuites dans un but bien précis. Pour cela, nous allons devoir remonter l’histoire du Japon et suivre la "piste jésuite" grâce à une connaissance approfondie de leurs techniques de manipulation. Alors se dessinera peut-être, au milieu des mille mythes et légendes entourant le Reiki, le véritable visage de son fondateur : Mikao Usui.
L’histoire commence le 15 août 1549, lorsque le Père François-Xavier débarque au Japon. Il aurait pu accoster plus tôt mais il voulut attendre ce jour qui marque non seulement la fête de l’Ascension de la Vierge Marie, mais aussi et surtout le jour anniversaire de la fondation de la Compagnie de Jésus, par Ignace de Loyola et six de ses compagnons (nous allons voir que cette date "sacrée" est centrale dans toute l’histoire du Japon).
Sans tarder, le "bon père" commence son travail de missionnaire, qui est aussi un travail d’infiltration progressive de cette nouvelle culture s’offrant à ses yeux attentifs. Fort de l’expérience déjà acquise en Inde, il prend rapidement du pouvoir jusqu’à obtenir la protection du seigneur de la province de Nagasaki, où il établit son fief chrétien.
Les choses se passent plutôt bien au début jusqu’au moment où, lassé des manigances jésuitiques et peu dupe de la couverture humanisto-chrétienne derrière laquelle ils se dissimulent, l’Empereur du Japon ordonne l’expulsion des Jésuites de l’île, puis finalement l’interdiction du culte chrétien. L’histoire nous apprend que plusieurs prêtres meurent en martyrs. Le Japon se ferme alors totalement aux influences étrangères. Nous sommes en 1628.
Au milieu du 19ème siècle, le christianisme est toujours interdit. En revanche, les Chrétiens de nationalité hollandaise sont acceptés, mais uniquement pour des objectifs humanitaires, sans faire de prosélytisme. C’est précisément sous cette couverture que débarque, en 1859, un certain Guido Verbeck. Et il débarquera à Nagasaki, précisément à l'endroit d’où les Jésuites avaient dû se retirer.
Verbeck n’était pas officiellement un Jésuite, mais il en avait toutes les caractéristiques. Comme tout Jésuite, il était d’abord passé par de longues études d’ingénieur avant d’entrer finalement dans un séminaire à Auburn, dans l’État de New York. Il en était sorti pasteur, de confession protestante. Il est évident que s’il avait été Jésuite, les Japonais – qui connaissent bien l’histoire de leur pays – se seraient méfiés et ne lui auraient pas accordé les postes importants qu’il va briguer.
En 1863, Verbeck commence à enseigner à la School for Western Studies, toujours à Nagasaki. Il n’y prêche pas la Bible – toujours interdite – mais il étudie avec ses élèves (dont certains prendront des places importantes dans le gouvernement) les Droits de l’Homme et la Constitution américaine. Il publie également le premier dictionnaire anglo-japonais, ce qui est toujours une priorité pour les Jésuites lorsqu’ils infiltrent une culture.
Le 15 août (!) de cette année, les Anglais attaquent le Japon pour une histoire d’offense concernant les samouraïs. Ils bombardent Kagoshima, précisément là où François-Xavier avait débarqué trois siècles plus tôt. Suite à cette guerre-éclair, le Japon est contraint de payer un lourd dédommagement. Malgré cet incident, le Japon et l’Angleterre se rapprocheront, et c’est l’Angleterre qui soutiendra l’Empereur lorsque celui-ci entrera en guerre civile avec les samouraïs, la noblesse du pays. (C’est la guerre de Boshin, narrée dans le film Le Dernier Samouraï.)
UNE MARIONNETTE DES JÉSUITES
Nous sommes en 1868. L’Empereur Meiji monte sur le trône. Il n’a que 15 ans. C’est lui qui sera responsable de toutes les réformes qui ouvriront le Japon à l’Occident. Parallèlement à cette libéralisation, il imposera aussi un système aux allures rétrogrades de culte autour de sa personne, ce qu’on appelle communément le Shintô d’État. Nous allons voir que cette contradiction entre modernité et archaïsme prend tout son sens lorsqu’on connaît la stratégie des Jésuites.
Guido Verbeck jouera un rôle majeur dans le nouveau gouvernement. Il enseigne à l’université impériale de Tokyo, ville où l’Empereur sera déplacé afin de le couper de ses anciens conseillers. On apprend qu'à cette université, le futur premier ministre du Japon passera entre les mains de Verbeck, continuant une vieille tradition jésuitique de "formation" des élites politiques.
Une année plus tard, le 15 août (coïncidence ?), six nouveaux ministères sont instaurés, dont le Ministère de l’Éducation – où Verbeck jouera un tel rôle qu’on le considère, aujourd’hui encore, comme le "père du système éducatif japonais"– et le Bureau des Religions, qui va organiser le fameux "Shintô d’État"
Il est important de comprendre ce qu’est ce Shintô d’État. Le shintoïsme originel est un peu au Japon ce que l’hindouisme est à l’Inde. C’est un système de croyance très ouvert mais essentiellement orienté autour du culte des ancêtres et des lieux saints. Certains ont parlé de chamanisme, mais c’est un chamanisme naturel, totalement intégré dans la conscience mystique des Japonais.
Le Shintô d’État, imposé à cette période, est un système beaucoup plus rigide, administratif, fermé. Il va surtout permettre de lancer une inquisition contre toutes les pratiques cultuelles du Japon, sous prétexte de vérifier qu’elles incorporent bien un culte à l’Empereur. Ce sera un outil idéal pour permettre aux crypto-Jésuites d’identifier et de prendre le contrôle des différents mouvements religieux, ce qu’ils avaient déjà fait en France, sous couvert de chasse aux hérétiques.
Il y a une autre chose qu’ils avaient déjà expérimenté en France : l’instauration d’un culte autour du Roi – en l’occurrence Louis XIV, celui qu’on appelait le "Roi Soleil" – afin de l’isoler et de le rendre plus sensible aux suggestions de ses "conseillers". L’Empereur Meiji sera lui aussi isolé et, en quelques années, l’ancienne noblesse des samouraïs sera écrasée jusqu’à disparaître complètement.
En revanche, l’interdiction sur le christianisme sera levée en 1873. Après 14 ans de travail de sape, Verbeck est enfin libre d’évangéliser. Mais son rôle est terminé, car ses origines occidentales ne lui permettent pas de prendre un rôle important dans la société japonaise encore très tournée vers ses traditions.
LA PISTE JÉSUITE CONTINUE…
Le rôle suivant sera tenu par un Japonais qui, peu après l’arrivée de Verbeck au Japon, va quitter le Japon pour aller se former chez les Occidentaux, notamment aux États-Unis où il fréquente les plus grandes universités. Converti au christianisme, il prend le nom que lui donne le riche armateur qui l’a introduit en Occident : Joseph Hardy Neesima.
Une année après la réouverture du Japon au christianisme – les choses tombent bien – Neesima, devenu prêtre entre temps, réussit à convaincre un comité américain d’aller fonder une école chrétienne au Japon. Cette école deviendra la prestigieuse université Doshisha, encore très réputée aujourd’hui. (Quelques années plus tôt, il aurait accompagné le ministre japonais de l’Éducation – que conseillait Verbeck – lors d’une tournée en Europe).
Quel est le rapport entre toutes ces intrigues et Mikao Usui, le fondateur du Reiki ? Eh bien c’est très simple : les premières histoires du mythique fondateur racontent qu’il était professeur – voire directeur ? – à l’université chrétienne Doshisha. Et il aurait même été, selon les recherches très poussées de Pascal Treffainguy, membre de l’ordre des Jésuites . N’est-ce pas merveilleux de retrouver un vrai Jésuite après toutes ces années où ils ne semblaient agir que comme une main invisible?
Usui a tout du Jésuite. En ce qui concerne la science, il est extrêmement doué, tellement passionné par la mécanique qu’il aurait fondu en larmes en voyant un moteur pour la première fois. Il étudie l’astrologie et devient même le fer de lance de l’introduction de la médecine occidentale (allopathique) au Japon, ce qui devrait faire réfléchir les adeptes du Reiki qui voient dans le docteur un fervent défenseur des médecines naturelles.
En même temps, sa nature mystique le pousse à se convertir au christianisme dès l’âge de 16 ans. On imagine qu’à partir de ce moment là, il va être fermement pris en main par les pères qui l’éduquent…
La fable veut qu’un jour, très attristé de n’avoir pas pu expliquer à un de ses élèves comment Jésus guérissait de ses mains, il serait parti aux quatre coins du monde à la recherche de la réponse (dont au Tibet d’où il ramènera un écrit connu sous le nom du Tantra de l'Éclair).
Usui était effectivement très cosmopolite et polyvalent. On le retrouve conseiller du gouvernement de Taiwan, journaliste, homme d’affaires, rien de l’image de "moine reclus" qu’on lui colle parfois, tout, en revanche, du prêtre jésuite qui a été formé pour infiltrer n'importe quel milieu.
Finalement, c’est entre 1914 et 1920 que – toujours selon diverses fables récitées dans les stages de Reiki – il reçoit l’illumination après avoir médité 21 jours au sommet d’une montagne sacrée du Japon. Il aurait alors vu une grande forme blanche descendre sur lui, les symboles du Reiki seraient apparus devant ses yeux et il aurait, dès lors, eu le don de guérir miraculeusement les gens, et même de transmettre ce pouvoir.
L’ÉNERGIE DES FANTÔMES
Arrêtons-nous un moment sur cette fable. On réalise que c’est à partir de ce point que les chemins divergent : il y a ceux qui veulent croire en la possibilité d’un miracle, et ceux qui pensent que tout cela n’est que de la superstition et du charlatanisme. Entre les deux positions, un gouffre immense.
C’est comme si notre éducation nous avait formés à réagir aux phénomènes occultes, soit en les fuyant, soit en voulant y croire désespérément. Mais le monde invisible obéit à des lois aussi réelles que la loi de la gravitation, et si les Jésuites ont pu prendre un tel pouvoir sur le monde, ce n’est pas seulement par la ruse mais par leur maîtrise totale des forces invisibles.
Une première règle concernant ces mondes (de même que le monde manifesté) est que rien n’est gratuit. Plus précisément : toute énergie vient de quelque part. On peut alors se demander d’où provient le nuage blanc qu’aurait vu Usui avant de recevoir ses dons ?
Nous avons un premier élément de réponse dans l’étymologie même de Reiki. S’il est évident que Ki signifie "énergie" (Chi en chinois), les Occidentaux traduisent généralement Rei par "esprit", estimant ainsi que Reiki signifie « énergie spirituelle ». Mais, en réalité, ce mot Rei, "esprit", renvoie non pas à nos facultés spirituelles, mais à ce qu’on appelle communément des fantômes : des esprits !
Ce serait donc l’énergie des défunts qui serait utilisée pour accomplir les miracles du Reiki. Voilà qui choquera certains et qui en laissera d’autres de marbre, pensant que c’est une noble chose si, par ce biais, les morts peuvent aider les vivants. Mais comment des âmes désincarnées, errant encore sur Terre, pourraient-elles être d’une quelconque aide pour les vivants ?
Voilà ce que devraient se demander les amateurs de spiritisme et de channeling qui espèrent toujours trouver des réponses à leurs questions existentielles en communiquant avec l’au-delà, alors que cet au-delà, ce monde des morts, ne vit que dans le passé et ne peut en rien nous orienter positivement vers le futur. S'y soumettre, c'est risquer une grande confusion et une paralysie qui ne sont, au fond, que les signes d'une vampirisation.
En réalité, dès qu’on commence à toucher à l’au-delà, on est vite dans le domaine de la nécromancie et de la magie noire. Beaucoup d’adeptes du Reiki ont eu des morts dans leur entourage peu de temps avant ou après avoir commencé à faire des séances. Hawayo Takata, celle qui a amené le Reiki en Occident, a vécu le décès de sa sœur quelques mois avant d’être "inspirée" d’aller voir Mikao Usui. On peut donc estimer que, si le Reiki "marche"pour certains, c’est qu’il y a des fantômes près d’eux pour les "aider"… mais à quel prix ? Et quand on a connaissance de cas où un proche est décédé peu après une séance de Reiki, ne peut-on se demander si ce n’est pas le Reiki qui a lui-même déclenché la mort afin de récupérer une âme de plus dans son système occulte ?
Enfants, nous avons tous lu des histoires où un diable, un méchant génie, exauce les vœux dès qu’on signe un pacte avec lui. Mais lorsqu’on devient adulte et qu’une amie "Nouvel-Âge" nous propose une technique de soin miraculeuse, on se dit prêt à y croire. On pense même qu’y croire fait de nous un être "spirituel", au-dessus de la moyenne.
LE DÉTOURNEMENT DU SHINTO
La vision claire de ce qu'est l'au-delà nous aide à mieux comprendre le mécanisme derrière les guérisons "miraculeuses". Mais cela ne suffit pas pour comprendre le succès planétaire du Reiki. Après tout, de tous temps, il a existé des "magnétiseurs" qui, de par leur sensibilité, avaient établi un certain contact avec l’au-delà. Qu’est-ce que le Reiki a de plus ?
Le système Reiki est contrôlé par les Jésuites et ces champions de l’occulte ne sont pas du genre à fantasmer sur des pouvoirs imaginaires, ni à lancer de grandes campagnes pour un produit qui ne marche pas. Ils ne sont pas là pour perdre de l’énergie, mais pour en gagner toujours plus. Pour cela, ils traquent les réservoirs d’énergies – les égrégores, etc. – et les mettent sous contrôle.
Lorsque François-Xavier a débarqué au Japon, il a bien senti que les siècles et millénaires de dévotion et de culte aux ancêtres avaient développé une atmosphère naturellement mystique à l’intérieur du pays. Le Japon n’était pas qu’une île de pêcheurs, c’était une formidable cathédrale dans l’au-delà, construite sur une énergie extrêmement raffinée. Cette cathédrale d’énergie était en même temps une protection qui repoussait ceux qui étaient venus sur l’île pour de mauvaises raisons – comme les Jésuites.
Lorsque ces derniers revinrent au Japon deux siècles plus tard, ils le firent avec beaucoup plus de prudence. Pas question d’imposer un dogme étranger. Au contraire, ils devinrent des champions du culte Shintô : ils firent tout pour bien entourer l’Empereur, pour le flatter et pour organiser un gigantesque – et artificiel – culte autour de sa personne.
Ainsi, ils s’assuraient qu’une grande partie de l’énergie dévotionnelle allait vers leur protégé. Tout cela ne nécessitait pas beaucoup d’efforts de la part du peuple nippon, car de tous temps au Japon, il y eut un culte rendu aux ancêtres et aux Empereurs.
Mais cette fois, au lieu que la dévotion envers l’Empereur soit redirigée vers les dieux et les mondes supérieurs – comme cela se fait naturellement dans une société traditionnelle – cette énergie allait être mise sous contrôle jésuite.
Quelle preuve avons-nous de cela ? Eh bien, le fait qu’en 1912, lorsque l’Empereur Meiji meurt, ce n’est pas devant ses proches mais, selon la légende, dans les bras d’Usui – oui, Mikao Usui, le fondateur du Reiki !
Or, c’est seulement quelques années plus tard qu’Usui va avoir son illumination sur la montagne, que le « grand fantôme blanc » va tomber sur lui et lui donner des pouvoirs extraordinaires. Comment ne pas voir dans ce fantôme l’âme de l’Empereur décédé, tellement chargé qu’il ne pouvait que donner une force considérable à celui qui la recevrait – en l’occurrence un agent jésuite qui se trouvait « comme par hasard » à ses côtés à sa mort.
Lorsque l’on connaît la vivacité des Jésuites et leur désir intense de prendre le contrôle sur les mondes invisibles – presque aussi fort que le désir d’autres groupes de prendre le contrôle sur le monde matériel – on n’est que moyennement surpris d'apprendre qu’ils ont réussi à prendre le contrôle du shintoïsme en un demi-siècle, en s’attaquant directement à la tête du système : l'Empereur. En revanche, on peut encore être étonné par le fait qu’ils ne se contentent pas d’une main-mise occulte sur le Japon, mais qu’ils utilisent ensuite cette victoire pour conquérir le monde entier – par le Reiki !
LE REIKI, NOUVEAU BAPTÊME
En effet, quand on s’intéresse à l’histoire du Reiki, on ne peut que s’étonner de la rapidité avec quelle il a quitté le Japon. Lorsque Takata, la troisième personne dans la lignée de Mikao Usui, retourne à Hawaï en 1937, elle est censée laisser derrière elle 2 000 adeptes. Mais après la guerre, il ne reste personne.
Dans les années 80, lorsque le Reiki explose en Amérique, beaucoup essaient de retourner aux sources japonaises, mais ils ne trouvent rien, si ce n’est quelques portes closes. Pour finir, le Reiki devra être réimporté au Japon, sous sa version occidentalisée, ce qui est un comble!
Cela signifie que, aux yeux des Jésuites, le Reiki n’était pas destiné aux Japonais. Dès le début, c’est le monde entier qui doit être conquis. La force des morts du Japon a été simplement utilisée comme puissance de conquête.
Ce qui est aussi exploité, c’est toute l’aura mystérieuse du Japon, avec un passé tellement compliqué qu’on peut en raconter n’importe quoi aux Occidentaux. Alors, les légendes se démultiplient, ainsi que les transmissions « channelisées » d’Usui. On finira même par dire qu’Usui n’était pas vraiment chrétien, mais bouddhiste, car cela est plus à la mode dans le Nouvel-Âge.
Il reste toutefois une base sûre pour tous les adeptes : le mémorial à Usui construit par ses élèves après sa mort, en 1927…. Sauf quand on apprend que des ouvriers japonais ont témoigné qu’ils l’avaient construit en 1975 !
Les Jésuites, de toute façon, n’ont pas coutume de s’embêter avec les détails. Ils savent que les gens aiment rêver, alors plutôt que de se casser la tête à créer une histoire cohérente, ils préfèrent lancer le plus possible d’anecdotes abracadabrantes, en profitant aussi – pour s’amuser – d’y glisser quelques vérités sur leur entreprise.
Il est intéressant de constater, par exemple, que dans la légende officielle du Reiki, le "réveil" de Mikao Usui commence par une citation de l’Évangile de Marc où il est dit :
"Allez par le monde entier, proclamez la Bonne Nouvelle. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé : celui qui ne croira pas sera condamné."
Or le Reiki est vraiment devenu le nouveau baptême du Nouvel-Âge. Un certificat Maître Reiki ouvre en effet les portes à mille autres initiations "Nouvel-Âge", mais aussi et surtout aux "Maîtres de Sagesse" qui apparaissent dès les niveaux supérieurs. Une fois qu’on a cru au Reiki, on est prêt à croire n’importe quoi.
Le christianisme était encore trop typé et dogmatique pour être vraiment universel, c’est ce dont les Jésuites s’étaient rendu compte au Japon. Alors ils ont retourné la force du Japon contre elle-même, et l’ont utilisée pour conquérir le monde.
L'onde Reiki fait vraiment partie de l’onde 666, celle qui unira l’humanité par le bas. Elle est comme une vague qui engloutit de plus en plus de personnes crédules, les marquant de signes qui les mettent sous contrôle, un peu comme le baptême de l’Église catholique qui, autrefois, servait essentiellement à rendre docile, en éteignant le feu du questionnement intérieur.
Qui demain osera remettre en question les bienfaits miraculeux du Reiki ?
ÉPILOGUE
Les Jésuites aiment s’amuser avec des légendes mythologiques (auxquelles eux-mêmes ne croient pas), mais lorsqu’on s’oppose à leur plan, par contre, ils ne rigolent plus du tout.
Ainsi lorsque les Illuminati – ordre fondé par le Jésuite Adam Weishaupt – sont chassés de Bavière, ceux-ci jurent à la destruction totale de l’Allemagne : ce qu’ils obtiendront, en 1945, après près de deux siècles d’efforts. Dix millions d’allemands périront pour cet affront.
Et lorsque les Jésuites furent expulsés du Japon, il ne fut pas suffisant pour eux d’y retourner deux siècles plus tard et de mettre l’Empereur sous contrôle : ils eurent besoin d’une vengeance totale. C’est pourquoi la deuxième bombe atomique – bombe dont l’utilité militaire et stratégique fut nulle – tombe le 9 août 1945 sur Nagasaki, ancien fief des Jésuites d’où ils furent chassés. 150'000 japonais devront payer de leur vie.
Est-ce encore un hasard si le Japon se rend le 15 août 1945, et que ce jour est toujours célébré en Occident comme le jour de la victoire sur le Japon ?
RAPPEL DES ÉVÉNEMENTS AU JAPON QUI ONT EU LIEU UN 15 AOUT
15 AOÛT 1549 – St-François-Xavier débarque sur les rives de Kagoshima, au Japon.
15 AOÛT 1863 - Bombardement de Kagoshima. Les Anglais attaquent le Japon suite à une offense des samouraïs.
15 AOÛT 1869 - L’Empereur Meiji établit six nouveaux ministères, dont un dédié à la religion dite du Shintô d’État.
15 AOÛT 1945 - Le Japon se rend, après avoir reçu deux bombes atomiques, dont une le 9 août à Nagasaki.
... et une date moins connue mais pourtant fondamentale dans l’histoire du Japon : le 15 août 1865, naissance de Mikao Usui. Hasard ou coïncidence ? Ou le signe que, peut-être, le mythique Usui n’a jamais existé mais n’est qu’une construction jésuitique ?** MON AVIS
J'ai toujours eu un grand malaise avec le reiki. L'énergie dégagée par les pratiquants me semblait plutôt sombre en général et maintenant, je sais pourquoi.