Être en monde n'est pas être de ce monde!
- Par REGINE DRAIZE
- Le 07/07/2011
- Dans APPRENTI- SAGE
Être en monde n’est pas être de ce monde
On voit fleurir un peu partout des prophéties et des dates quant aux évènements à venir et même pour ce qui est de l’ascension. Comme s’il s’agissait d’entrer montre en main dans un ascenseur entre la poire et le fromage. Il serait sain de délaisser toutes ces annonces sans autres fondements que l’illusion à laquelle croient sans doute échapper leurs prédicateurs. Quelle que soit la sincérité des uns et des autres, tout ça n’est qu’agitation du mental enrobée de belles intentions et de grands effets de manche, qui cherchent encore à contrôler quelque chose au sein de la grande horlogerie cosmique. Les égos spirituels ne sont pas en reste et le business qui en découle se porte plutôt bien. Le hic surtout, c’est qu’on en voit qui rythment consciencieusement leur trajet en fonction de ces dates et de ces annonces. Les dogmes remplacent les dogmes. Combien de peurs encore sont inoculées ainsi ? Les détracteurs ont en tout cas beau jeu de se saisir de ce qui brille pour dénoncer la bêtise humaine à grand renfort de leur ignorance de ce qui arrive et de la mauvaise foi qui souvent les caractérise. Et ils ne s’en privent pas.
Le vrai chemin est intérieur, il est humble et discret, ne s’encombre pas d’artifices et ne se noie pas de concepts fumeux et d’annonces fracassantes. L’ascension quant à elle a commencé depuis pas mal d’années déjà, elle vit une phase d’accélération durant la neuvième marche du calendrier Maya, et se poursuivra pour un grand nombre quelques temps – voire pas mal de temps – encore après.
Techniquement, ça n’est rien d’autre que l’élévation vibratoire de l’être qui lui permet de s’extraire de la matrice du vieux monde et atteindre son point optimal de cocréation en cette dimension. D’un autre point de vue, c’est le passage de l’état émotionnel des attachements et de la séparation, animé par le troisième chakra (le plexus) vers celui de l’amour inconditionnel et de la conscience unifiée – le quatrième chakra, celui du cœur. C’est une porte majeure puisque la prédominance des trois premiers chakras illustre d’une certaine manière la pré-humanité. Cela veut dire qu’enfin nous allons incarner une humanité accomplie. Nous quittons le tumulte pour la sérénité, l’inconscience pour la responsabilité, la prédation pour l’amour et la fraternité, la souffrance pour la joie. Qui dit mieux ?
Selon les destinées programmées, certains s’établiront vite dans une dimension qui leur permettra d’aider les autres à entrer dans l’Âge d’Or de notre Terre. D’autres prendront leur temps pour y venir, en fonction de la ténacité des attachements qui seront autant de douloureuses résistances, d’autres enfin quitteront ce plan de vie afin de poursuivre plus loin leur expérience personnelle dans une dimension de vie qui leur correspondra. D’autres encore, venus tout spécialement s’incarner par amour afin d’aider à cette étape de l’évolution collective, repartiront chez eux. Les derniers, parmi lesquels nombre de ‘marionnettistes’, iront dans un ailleurs en résonance avec leur niveau de conscience, le temps d’assimiler toutes les implications de leurs comportements et entamer un long cycle de rééquilibrage karmique de leurs actes. Tout ceci se fera par amour de la vie, dans la conscience qu’il n’y a pas de mort.
L’Âge d’Or est donc à nos portes. Mais l’intention est importante dans cette histoire. Voir naître personnellement cette nouvelle ère est un effort à initier en soi et à tenir ensemble avec détermination.
Soutenir collectivement l’intention de changer le cours de la vie, c’est comme jeter des pierres dans le cours d’un ruisseau. Quelques pierres changent peu de choses, mais une fois la masse critique atteinte – le nombre – tout devient possible. Au début, inévitablement, c’est quelque chose qui ressemble au chaos qui se manifeste, les courants changent et emportent ce qui était au sec ou assèchent ce qui était immergé, mais passé ce bref moment, le cours du ruisseau dessine un autre lit que chacun sera libre de suivre ou pas; les attachements feront que certains préfèreront s’agripper contre le courant, parfois jusqu’à s’épuiser et se noyer; c’est le choix de la peur.
Si le cycle de la nouvelle érosion qui s’amorce sera long, le mouvement qui l’a déclenché aura été brusque et éphémère. Et l’humanité est à la barre de bout en bout dans cette histoire. N’attendez pas de sauveurs ou de maîtres qui se présenteront comme tels quand tant de messages vous l’annoncent. Vous êtes, nous sommes nos propres sauveurs, nos propres maîtres. Bien que les marionnettistes actuels font tout pour que nous n’en ayons pas connaissance, nous avons le choix permanent de la ligne de temps que nous choisissons (voir La nouvelle ligne du Temps) et le pouvoir de nous y engager l’esprit léger; c’est le choix de la confiance.
En attendant, les mondes ne vont pas se séparer éternellement. Cette phase de séparation entre les anciennes et les nouvelles énergies, qui font que les unes et les autres ont et auront de plus en plus de mal à cohabiter, ne durera que pendant la transition, cette période délicate durant laquelle les paliers d’effondrement de l’ancien système se succéderont assez rapidement. A commencer par l’économie, ce qui n’en doutons pas changera très vite la face du monde, mais aussi les pouvoirs politiques tels qu’ils existent, manifestés dans l’ego et la séparation, qui seront remplacés par une organisation inspirée dont l’objectif sera enfin le bien-être de l’humanité et qui s’installera très naturellement. Il est vraisemblable qu’à ce stade, l’énergie ne sera plus fossile ni nucléaire, elle sera libre, géographiquement accessible à tous et gratuite. On ne parle pas là de science-fiction, elle existe déjà. Nikola Tesla l’avait découverte, les financiers l’ont confisquée depuis un siècle faute de pouvoir y mettre un compteur, mais elle nous sera restituée. Je suis par ailleurs certain que nous serons très aidés en ce sens. On imagine qu’une énergie libre accessible partout et des moyens de transport adaptés à celle-ci vont considérablement changer la nature des déséquilibres actuels. Voilà qui semble sur les rails aujourdhui.
Toujours dans les grandes lignes, selon l’observation des échelles de temps habituelles, on peut penser que la planète quant à elle en aura probablement pour quelques années à se rééquilibrer dans ses ajustements géophysiques et climatiques. Mais là encore comment savoir ? Et d’ailleurs, quand bien même en saurions nous long, qui dit que ce qui arrive sera quantifiable sur la base de ce que nous connaissons ? D’ailleurs que sait-on finalement des cycles à cette échelle ? Quel recul a-t-on ? Quelques milliers d’années tout au plus, et encore, parcellés de théories qui tiennent jusqu’à la suivante. Je ne doute pas que les astrophysiciens savent de quoi ils parlent dans le contexte de leurs connaissances actuelles. Mais ce contexte est si petit et ce qu’ils entrevoient est si grand. L’astrophysique n’en est qu’à ses balbutiements, on en est au stade où l’enfant perçoit le couloir derrière la porte entrebaillée de la chambre où il s’éveille dans son berceau. Il y a tant à voir, tant à apprendre, tant à découvrir. C’est d’ailleurs là le plus bel espoir dont puissions nourrir nos âmes : il y a tant et tant à connaître… Et nous avons pour cela une histoire à vivre qui ne connaît pas le mot ‘fin’.
Je ne me risquerai pas à aller plus loin dans ce tableau car je pense que nous ne pouvons pas imaginer ce que sera un monde où notre manière de percevoir les choses aura tant changé. Les aspects concrets, les technologies dont la maîtrise du son, de la lumière et des cristaux seront le ciment, sont une chose. Mais comment pourrions-nous imaginer la nature de notre regard sur la vie en-dehors du sentiment de séparation et du chaos émotionnel qui sont encore les nôtres, ainsi qu’à travers une connexion à ce qu’il faut bien oser appeler notre divinité retrouvée ?
Ne cherchons plus à trop jouer les prophètes, occupons-nous plutôt de tourner nos vies vers l’appréciation du présent, la joie de se lever en vie sur Terre en ce moment exceptionnel de son histoire, la simplicité et le partage de ces instants de grâce avec autrui. La voie est là; sûrement pas dans les manigances des égos spirituels qui ont rempli les vides creusés par les peurs du New Âge - là où il y a la peur l’a toujours devancée l’ignorance, ni dans les vieux dogmes religieux ou les nouvelles sectes ésotériques. Le temps n’est plus à suivre les gourous, le temps n’est plus à se plier, le regard éteint, aux règles artificielles inventées par d’autres, le temps n’est plus à se soumettre à l’habitude.
Les agitations de l’ancien monde ne nous appartiennent plus. Pour nous qui avons choisi de ne pas céder aux peurs, pour nous qui avons choisi d’évoluer et de renaître, le temps est aux nuits étoilées, aux feux de joie entre gens aimants, le temps est à la confiance en nous et au regard bienveillant sur nos frères et sœurs d’outre-frontières. Elles sont vastes ces frontières à effacer et elles dessinent leurs limites bien au-delà de notre Terre. Il faudra apprendre à accepter l’idée que la vie fourmille de formes partout dans l’Univers et à les reconnaître comme les enfants de notre Source. Les peuples anciens les ont bien connus et nous reprendrons ce sentier que le mensonge et le temps ont effacé.
Fraternellement,
© Le Passeur – 6 Juillet 2011 –
*J'avais envie d'écrire un texte comme celui-ci....Et une fois de plus, la loi de "synchronicité" est vérifiée!
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