TU SERAS HEUREUX-SE A DIT LA VIE, MAIS AVANT JE TE RENDRAI FORT-E
- Par REGINE DRAIZE
- Le 28/05/2017
- Dans APPRENTI- SAGE
Tu seras heureux-se, a dit la vie, mais d’abord, je te rendrai fort-e. Je te ferai résilient-e. Je te ferai renaître. Je t’aiderai à endurer les dérapages, à ramer contre vents et marées, à apprendre le trésor de la force émotionnelle avec douceur.
Car moi, la vie, je me compose de bons et de mauvais moments, de difficultés et d’opportunités, de moments spéciaux, d’empreintes, de cicatrices, de solitude, de compagnie, d’anxiété, de calme, et de cette sagesse que nous forgeons après les embûches les plus chaotiques.
Et quand nous examinons notre histoire, nous comprenons que tout ce que nous vivons forme notre personnalité. Car la douleur des blessures nous construisent et nous aident à accepter, à affronter et à nous transformer dans l’adversité.
Car nous ne savons jamais à quel point nous sommes fort-e-s jusqu’à ce que cela ne devienne l’unique option. Et c’est à ce moment que nous nous voyons obligé-e-s de contempler d’autres réalités, plus diverses et moins centrées sur nous-mêmes et sur nos désirs.
Comme l’a dit un jour l’experte du deuil Elisabeth Kübler- Ross, “Les personnes les plus belles que j’ai rencontrées sont celles qui ont connu la défaite, connu la souffrance, connu la lutte, connu la perte et qui ont trouvé une manière de sortir de ces profondeurs. Ces personnes ont une appréciation, une sensibilité et une compréhension de la vie qui nous remplit de compassion, d’humilité et d’une profonde inquiétude amoureuse. Les belles personnes surgissent de nulle part”.
Le conte de la carotte, de l’œuf et du café
Il était une fois la fille d’un vieux maraîcher qui se plaignait constamment de sa vie et des difficultés qu’elle avait pour avancer. Elle était fatiguée de lutter et n’avait envie de rien. Quand un problème était résolu, un nouveau apparaissait. Cela la faisait se résigner et se sentir vaincue en permanence.
Le maraîcher a demandé à sa fille de venir dans la cuisine de sa cabane et de s’asseoir. Il remplit trois récipients d’eau et les mis sur le feu. Quand l’eau commença à bouillir, il mit dans l’un des récipient une carotte, dans un autre, un oeuf et dans le dernier quelques grains de café. Il les laissa bouillir sans dire un mot alors que sa fille attendait patiemment sans comprendre ce que son père faisait. Au bout de 20 minutes, le père éteignit le feu. Il sortit la carotte et la mit dans un bol. Il sortit l’œufs et le mit dans un plat. Puis, il filtra le café.
Il regarda sa fille et lui dit : “Que vois-tu ?”. “Cette carotte, cet œuf et du café», répondit-elle. Il la fit s’approcher et lui demanda de toucher la carotte. Elle le fit et remarqua qu’elle était molle. Ensuite, il lui demanda de prendre l’œuf et de le casser. Elle enleva la coquille et découvrit un œuf dur. Ensuite, il lui demanda de goûter le café. Elle sourit au moment où elle sentit son délicieux goût. Humblement, elle lui demanda : “Qu’est-ce que tout cela signifie, papa ?”
Il lui expliqua que ces trois éléments avaient affronté la même adversité : de l’eau bouillante. Mais qu’ils avaient réagit de manière très différente. La carotte était arrivée dans l’eau forte, dure ; mais après un moment, elle était devenue fragile, facile à défaire. L’œuf était arrivé dans l’eau fragile, sa coquille protégeant son intérieur liquide ; mais après un passage dans l’eau bouillante, son intérieur s’était endurci. Le café, lui, était unique : après un séjour dans l’eau bouillante, il avait changé l’eau.
“Auquel corresponds-tu, toi ?”, demanda-t-il à sa fille. “Quand l’adversité frappe à ta porte, commet réponds-tu ? Es-tu une carotte qui semble forte mais qui devient fragile et sans force dès que l’adversité et la douleur la touche ? Possèdes-tu un esprit fluide, mais après une mort, une séparation ou des adieux, deviens-tu plus dure et rigide ? De l’extérieur, tu es la même, mais comment t’es-tu transformée à l’intérieur ?
Ou es-tu comme le café ? Le café change l’eau, c’est l’élément qui la fait souffrir. Quand l’eau arrive au point d’ébullition, le café atteint son meilleur goût. Si tu es comme le grain de café, quand les choses vont mal, tu réagis mieux et tu fais de ton mieux pour qu’elles s’améliorent.
Alors, lequel des trois éléments ?
Être un œuf ou une carotte vous nuira alors levez-vous et allez de l’avant ! Ne vous arrêtez pas. Luttez. Car si vous laissez passer les choses passivement, vous aurez de moins en moins de force pour les surmonter. Soyez fort-e, ayez confiance en vous, comprenez que les difficultés sont naturelles.
Comprenez que chaque pierre sur le chemin vous aide à réévaluer votre objectif et vous donne la possibilité d’apprendre de ce que vous aviez à faire. Sachez que personne ne naît parfait et que l’apprentissage et la réussite proviennent des cendres de l’erreur et de l’adversité.