STRATEGIE PHYTO POUR LA SAISON FROIDE
- Par REGINE DRAIZE
- Le 30/10/2016
- Dans INFORMATIONS SUR LE BIEN-ÊTRE ET L'HYGIENE.
Intensément sollicité en hiver lorsqu'il doit faire face à quantité d'épidémies, baignant dans un stress permanent qui atrophie les organes impliqués dans son bon fonctionnement, votre système immunitaire se doit pourtant d’être toujours au top de ses capacités.
Quand on parle du système digestif, on comprend qu’il s’agit de la bouche, de l’œsophage, de l’estomac et des intestins.
Quand on évoque le système respiratoire, on n’a aucun mal à visualiser cet appareil allant du nez aux poumons.
En revanche, lorsqu’il s’agit du système immunitaire… on est bien en peine de le situer.
Et cela sans doute parce qu’il exerce ses activités à partir des autres systèmes.
Pour protéger l’organisme contre les intrus, il réagit face aux agressions extérieures en utilisant avant tout :
- la peau,
- les muqueuses respiratoires,
- la salive,
- les larmes,
- l’acide chlorhydrique de l’estomac,
- et le mucus intestinal.
Mais ce n’est pas tout puisque sont aussi impliqués :
- le réseau lymphatique,
- les globules blancs,
- les interférons,
- les immunoglobulines,
- la rate qui produit des lymphocytes, des anticorps et des phagocytes,
- ou encore le thymus qui fabrique des lymphocytes T et des hormones immunocompétentes.
Sans oublier le fait que le système immunitaire agit en interdépendance avec :
- la flore intestinale,
- l’ensemble des cellules,
- le système hormonal,
- le système nerveux…
- et bien évidemment le psychisme.
Il interviendra ensuite d’une manière spécifique en enregistrant les agressions subies pour que l’organisme puisse réagir plus vite et plus efficacement dans le cas d’une nouvelle attaque du même type.
Et d’une manière non spécifique, en intervenant sur les agresseurs n’étant pas encore connus.
Or, c’est bien malheureusement cette dernière action, non spécifique, qui pour bien des raisons s’affaiblit de plus en plus à notre époque.
Les raisons de l’épuisement immunitaire
Le stress dans lequel nous baignons pratiquement tous 24h/24, en :
- dormant mal,
- se surmenant,
- se confrontant à des conflits,
- sombrant dans la dépression,
- s’alimentant essentiellement avec des produits issus de l’industrie agroalimentaire,
- et malmenant les organes impliqués dans l’immunité, faisant chuter de manière désastreuse les défenses de l’organisme.
Saviez-vous par exemple qu’il suffit de quelques heures de sommeil en moins pour entraîner une diminution de 30% des cellules NK (Natural Killer) permettant une prévention anti-cancéreuse ?
Viennent ensuite les différents excès qui même lorsqu’ils sont moins réguliers peuvent avoir un impact dévastateur, parmi lesquels on compte :
- le tabac,
- l’alcool,
- le sucre raffiné,
- les graisses animales,
- le café,
- les médicaments de synthèse,
- les antidépresseurs,
- les vaccins.
- Tandis que la consommation régulière de drogues, qu’elles soient légales, telles que celles que nous venons de voir, ou illégales, bouleversera immédiatement les systèmes nerveux et hormonal, étant les maîtres d’œuvre de la réaction immunitaire.
- On pourra aussi incriminer toutes sortes de pollutions invisibles provoquant un effondrement des défenses, inédites dans l’histoire de l’humanité, comme par exemple les pollutions électromagnétiques.
- Enfin, bien évidemment, c’est le recours abusif aux antibiotiques de synthèse et aux vaccinations, qui achèvera l’affaissement brutal des fragiles défenses immunitaires malmenées par les agressions extérieures que nous venons d’observer.
C’est pourquoi, au-delà d’une diététique spécifique au maintien du système immunitaire, alliant pour les fruits, les baies et les noix :
- amandes,
- noisettes,
- noix de Grenoble et du Brésil,
- oranges,
- baies de goji,
- pamplemousses,
- kiwis,
- citrons,
- clémentines,
- limes,
- et kumquats…
Pour les légumes, les condiments et les compléments alimentaires :
- levure de bière,
- germe de blé,
- brocolis,
- choux frisés,
- choux de Bruxelles,
- ail,
- gingembre,
- échalote,
- ciboulette,
- poireaux,
- lentilles,
- pois cassés,
- haricots,
- fèves,
- shiitake…
De nombreux médecins naturothérapeutes s’accordent à proscrire l’emploi des antibiotiques chimiques en leur préférant le renforcement de l'organisme par des solutions naturelles quotidienne et les antibiotiques naturels provenant de remèdes phytothérapiques.
L’échinacée, un antibiotique naturel
Bien qu’une impressionnante quantité de phytothérapiques puisse être présentée ici, l’échinacée est l’un des plus adaptés, tant ses bienfaits sont spécifiques à l’arrivée de la saison froide.
Cette plante dont les racines étymologiques se rapportent au nom grec echinos signifiant « hérisson », issue des hauts plateaux d’Amérique du Nord, est en effet à la fois - antibiotique,
- antivirale,
- anti-inflammatoire,
- vulnéraire,
- et même insecticide.
S’il existe plusieurs familles d’échinacée :
→ angustifolia,
→ purpurea,
→ pallida,
→ laevigata,
→ tennesseensis
→ ou encore paradoxa,
c’est surtout la purpurea qui est traditionnellement utilisée pour ses vertus immunostimulantes.
Son entrée dans les médecines naturelles est d’ailleurs assez surprenante puisqu’elle fut découverte et ramenée en Europe par un certain Alfred Vogel.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, le Docteur Vogel, natif de Suisse, était dans les années cinquante un naturopathe, herboriste, écrivain et nutritionniste que l’on considéra par la suite comme le pionnier de la phytothérapie.
Pourquoi cela ?
Certainement en partie parce qu’en explorant le monde à la recherche de nouvelles espèces végétales, il se lia d’une profonde amitié avec le médecin-guérisseur Ben Black Elk qui lui transmit un savoir issu de la tradition amérindienne sur l’usage médicinal des plantes.
C’est également ce grand chaman qui offrit en cadeau d’adieu une poignée de graines d’echinacea purpurea avant qu’Alfred Vogel ne rentre faire profiter le vieux continent de ses découvertes.
Une fois de retour chez lui, il la cultiva soigneusement, l’étudia méticuleusement et chercha le moyen d’en extraire toutes ses vertus thérapeutiques.
En définitive, il en tira un des premiers remèdes phytothérapiques modernes en réalisant un alcoolat avec les racines fraîches de la plante.
Cette méthode reste employée, encore aujourd’hui, telle qu’Alfred Vogel l’a définie, par les laboratoires portant son nom qu’il a créés peu de temps après.
Laboratoires qui s’ingénient, malgré les restrictions contraignantes que l’on connaît à l’encontre des plantes exotiques, à cultiver exactement les mêmes variétés d’échinacée que celles ramenées il y a bientôt soixante-dix ans par Alfred Vogel.
Cependant attention, si cette plante est effectivement très efficace pour redonner du tonus au système immunitaire, il conviendra de ne pas dépasser six à huit semaines de cure avant de faire une pause d’au moins deux semaines.
Comme pour beaucoup d’autres stimulants de l’immunité d’ailleurs, ces pauses permettent à votre système de retrouver une certaine forme d’homéostasie que l’absorption permanente de plantes stimulantes ne lui permettrait pas, parce qu’à long terme, elles peuvent l’habituer à ce soutien et ainsi le rendre moins efficace à gérer les agressions de manière autonome.
Par conséquent, l’échinacée est tout indiqué sous forme de cure, pour transiter en douceur vers le début de la saison froide.
Sur d’autres plans, elle s’avérera tout à fait indispensable dans le traitement :
- des germes,
- des infections,
- et des bactéries persistantes.
Le thym
Connu depuis bien avant l’Antiquité, le thym est un puissant purificateur utilisé en diffusion, décoction, infusion, mâcérats…
Et s’il est en mesure de jouer tant de rôles, c’est grâce à son exceptionnelle richesse en huiles essentielles, que ce soit :
→ du linalol, luttant efficacement contre les affections pulmonaires ou les fatigues physiques et psychiques,
→ du thujanol, aux propriétés antivirale, antibactérienne, immunostimulante, antifongique, réchauffante, neurotonique…
→ du thymol, aux vertus antiseptique, anti-bactérienne et antifongique,
→ ou du géraniol, agissant comme antibactérien, antimicrobien, antifongique, antiviral, fluidifiant et expectorant, utérotonique, neurotonique et cardiotonique.
Egalement très riche en oligo-éléments, il apporte du : fer, calcium, zinc, magnésium, sélénium, cuivre, phosphore, manganèse.
Ainsi que des vitamines : K,C, E, et celles du groupe B, à savoir les B1, B2, B3, B6 et B9.
Il doit impérativement être choisi d’origine biologique, en raison de sa puissance d’absorption des nutriments, mais donc aussi des pollutions et toxines pouvant être présentes dans l’environnement.
Renforçant le système immunitaire, il augmentera globalement tonus et vitalité.
En association avec l’échinacée, il deviendra ultra efficace pour combattre:
- grippes,
- toux,
- rhumes,
- angines,
- bronchites,
- et gastro-entérites.
Dans le même temps, il aura une action plus spécifique pour éliminer les vers solitaires et les parasites intestinaux.
Mais ce n’est pas tout, puisqu’il peut soigner :
- mycoses,
- vaginites,
- et infections utérines.
Au-delà des infusions ou même des décoctions que l’on peut facilement réaliser avec la plante fraîche, et qui sont toujours un excellent réflexe à avoir en cas de refroidissement, ce sont les extraits de plantes et les huiles essentielles qui permettront d’agir plus en profondeur.
Concernant la cure d’extrait de plante fraîche, elle peut parfaitement être prise en synergie avec des macérats complémentaires, comme l’échinacée vue précédemment.
De cette manière, il suffira de quinze à vingt gouttes de trois à quatre fois par jour d’extrait de plante fraîche de thym, associées à vingt gouttes d’extrait de plante fraîche d’échinacée jusqu’à cinq fois par jour maximum, pour créer en toutes circonstances une barrière infranchissable pour les troubles hivernaux et répondant efficacement à l’excès de stress oxydatif.
Pour profiter d’une efficacité encore plus grande, n’hésitez pas à faire une cure synergique avec ces deux extraits de plantes.
Bien à vous,
Jean-Baptiste Loin
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