VITAMINE D3+ un combiné de vitamines
- Par REGINE DRAIZE
- Le 06/05/2016
- Dans INFORMATIONS SUR LE BIEN-ÊTRE ET L'HYGIENE.
Vitamine D : la vitamine du soleil pour toute l’année.
La vitamine D est un nutriment liposoluble absolument nécessaire à notre survie, elle est surtout connue pour son action sur les os et agit comme une véritable hormone sur un très nombreux type de cellules.
On trouve naturellement la vitamine D, mais en très faible quantité, dans la plupart des poissons ainsi que le jaune d’œuf et elle est souvent utilisée comme additif dans les produits laitiers, cependant le Soleil en est sa principale source.
En effet le corps en produit naturellement à partir du cholestérol lorsqu’il est exposé aux rayons ultraviolets (UVB) provenant du Soleil.
Elle peut donc être apportée par l’alimentation ou synthétisée par l’organisme, malheureusement seuls les UVB d’indices 3 ou supérieurs sont suffisants pour amorcer une production de vitamine D par l’organisme, ces conditions ne sont réunies toute l’année qu’entre l’équateur et le 37e parallèle sud.
L’exposition aux rayons ultraviolets doit de plus être directe afin qu’ils pénètrent dans la peau (une vitre, par exemple, en absorbe 98%). La vitamine D est majoritairement stockée dans le foie, la peau, le cerveau et les os.
PROPRIÉTÉS :
La vitamine D est certainement le supplément alimentaire le plus important. Alors que son activité sur le métabolisme phosphocalcique est très bien connue : elle intervient dans l’absorption du phosphore et du calcium en diminuant leur élimination par les reins, augmentant leur absorption intestinale permettant une meilleure formation et un meilleur renouvellement de la masse osseuse, ses autres propriétés, moins médiatisées, sont souvent ignorées du grand public.
La vitamine D a un effet direct sur l’expression de plus de 210 gènes, sur la sécrétion d’hormones de croissance, d’hormones sexuelles comme la testostérones et les œstrogènes.
La vitamine D modère la fonction immunitaire et l’inflammation. Cela n’est pas une coïncidence si elle est l’une des seules vitamines que notre corps est capable de produire lui-même car sans elle, nous ne pourrions survivre.
En effet nous la produisons au contact du Soleil mais, à moins d’habiter près de l’équateur, cela n’est pas suffisant.
CONSEIL D’UTILISATION :
A quel moment de la journée me supplémenter ?
La vitamine D étant liposoluble, c’est-à-dire qu’elle a besoin de graisses pour être transportée et utilisée, il est préférable de la prendre au cours d’un repas riche en lipides.
Certaines études montrent une élévation plus rapide et plus durable des taux de 25(OH)D lorsque celle-ci est prise durant un repas plutôt qu’à jeun.
VITAMINE D3
Depuis une dizaine d’années, de nombreuses études cliniques montrent que la consommation de doses appropriées de vitamine D pourrait avoir des effets bénéfiques encore beaucoup plus importants qu’on ne le pensait, bien au-delà de son implication dans la santé osseuse. C’est pour cette raison qu’elle est une composante du D3 Plus.
La vitamine D est une vitamine liposoluble que l’on trouve dans les aliments mais que l’organisme peut fabriquer également après une exposition aux rayons ultraviolets du soleil. Le rayonnement du soleil déclenche en effet la synthèse de la vitamine D dans une région profonde de la peau, à partir du déshydrocholestérol, le précurseur immédiat du cholestérol.
La vitamine D existe sous une dizaine de variantes que l’on distingue par un indice numérique. Les vitamines D2 (ergocalciférol) et D3 (cholécalciférol) sont les plus actives dans l’organisme.
La vitamine D2 semble n’avoir que 20 à 40% de l’efficacité de la vitamine D3 parce qu’elle est plus rapidement dégradée dans l’organisme. La vitamine D, qui est moins disponible en hiver à partir de l’environnement, semble indispensable à une activation correcte de ces cellules.
En manquer peut provoquer de sérieux problèmes à l’organisme. C’est pourquoi il est bon d’en consommer régulièrement pour permettre à l’organisme de mieux fonctionner.
VITAMINE D : LE NUTRIMENT DE LA DÉCENNIE
par Didier Le Bail, naturopathe et auteur de "Et si vous manquiez de vitamine D ?" (Éd. Mosaïque-Santé), paru fin 2011
Quel étrange paradoxe : la vitamine D est le nutriment dont on manque certainement le plus, mais aussi celui qui est incontestablement le plus étudié ! Depuis 20 ans, le nombre de publications scientifiques relatives à la vitamine D n'a cessé d'augmenter. En 2010, on retrouvait l'expression vitamine D dans le titre ou le résumé d'une étude publiée sur 300 ! C'est tout bonnement considérable... La même année, David Servan-Schreiber et 39 autres scientifiques français et étrangers lançaient un appel afin de sensibiliser les médecins sur l'importance de la vitamine D dans la prévention de l'ostéoporose, des maladies cardio-vasculaires et du cancer. Depuis la parution de mon livre : "Et si vous manquiez de vitamine D ?" (Éd. Mosaïque-Santé) en fin 2011, les nombreux témoignages que j'ai pu recueillir n'ont fait que confirmer ce que je redoutais, à savoir que la plupart des médecins n'ont toujours pas pris conscience de l'impact sanitaire de l'épidémie de déficience en vitamine D, une épidémie d'autant plus dangereuse qu'elle est silencieuse.
Des cas concrets...
Parmi les témoignages reçus, je vous en citerai un très récent, celui de cette coiffeuse de 54 ans souffrant d'une fatigue persistante et de douleurs rhumatismales. Comme tous ses examens étaient bons, le corps médical en a déduit que les choses "se passaient dans sa tête" et qu'elle était tout au plus "dépressive", alors qu'elle savait, en son for intérieur, que ce diagnostic par défaut n'expliquait en rien son état. Sa collègue de travail avait acheté mon livre, elle le lui a emprunté et a fini par se demander si ses problèmes de santé n'avaient pas quelque chose à voir avec un manque de vitamine D. Elle s'en est ouverte à son médecin, qui ne lui a pas pour autant prescrit un dosage sanguin, alors que c'est très indiqué chez une femme ménopausée depuis peu. Pour satisfaire sa patiente, il lui a tout de même prescrit une ampoule de vitamine D fortement dosée (100 000 UI). Résultat : elle a pris cette ampoule et dans les jours qui ont suivi, elle s'est "sentie rajeunir de 10 ans", pour reprendre son expression. Envolée, la fatigue ! Un effet aussi rapide et aussi spectaculaire ne peut s'expliquer que par l'existence préalable d'un déficit chronique profond en vitamine D.
Ce cas m'évoque celui de ma mère, âgée de 75 ans, qui, suite à la lecture de mon livre, s'est enfin décidée à se préoccuper de son statut en vitamine D. Elle aussi souffrait de plus en plus de fatigue et de douleur rhumatismale. Son médecin ne lui avait jamais prescrit de dosage sanguin (une vraie négligence professionnelle !). Ma mère sut se montrer suffisamment insistante pour obtenir une prescription. 9 ng/ml, tel fut le résultat du dosage sanguin, synonyme non pas d'une simple déficience, mais d'une véritable carence en vitamine D ! Sur mon conseil, elle prit quotidiennement de la vitamine D3 en gouttes (4800 UI/j), et au bout de deux mois, elle commenca vraiment à se sentir mieux, à « reprendre du poil de la bête », comme on dit. Ce qui l'a bien entendu encouragée à poursuivre sa cure de vitamine D afin de ret rouver un taux sérique optimal, autrement dit supérieur à 40 ng/ml.
Attention aux diagnostics erronés !
Ces cas illustrent le fait qu'une déminéralisation douloureuse du squelette due à une carence en vitamine D n'est pas toujours repérée par les médecins. On dit alors aux patients qu'ils souffrent d'un syndrome de fatigue chronique, de fibromyalgie, d'une maladie rhumatismale, ou encore, d'une dépression. En réalité, les médecins sont juste passés à côté de la cause première des problèmes de santé rencontrés par ces patients, à savoir un déficit profond en vitamine D.
La preuve nous en a été apportée une nouvelle fois avec cette étude très récente réalisée en Arabie Saoudite auprès de 30 femmes ayant reçu le diagnostic de fibromyalgie. Leur taux sérique n'atteignait même pas 5 ng/ml, révélant ainsi un état de carence sévère en vitamine D ! Presque deux tiers de ces femmes étaient voilées. Celles non-voilées portaient aussi des tenues très couvrantes. Il ne faut pas aller chercher plus loin la raison de leur carence sévère en vitamine D, alors que toutes vivent pourtant dans un pays très ensoleillé où la synthèse cutanée de vitamine D est possible tout au long de l'année. L'administration de doses élevées de vitamine D a permis d'améliorer l'état de santé de l'ensemble des femmes participant à cette étude (Abokrysha, Pain Med, 2012 Jan).
Les bienfaits de la vitamine D
Un taux sérique optimal de vitamine D est un atout santé indéniable. Cela augmente la probabilité de conserver une bonne santé générale et d'allonger ainsi son espérance de vie en bonne santé. Une étude menée auprès de vétérans de l'armée américaine a ainsi montré que les individus carencés en vitamine D avaient des frais annuels de santé 39 % supérieurs à ceux d'individus ayant un taux de vitamine D correct. Et même si la maladie est déjà là, que ce soit une maladie osseuse, infectieuse, métabolique, cardiovasculaire, auto-immune ou dégénérative, il n'est jamais trop tard pour optimiser son taux sérique afin d'influer favorablement sur le cours de la maladie.
Les bienfaits de la vitamine D sont multiples. Quelques exemples :
- elle peut aider à mieux se protéger contre la grippe ;
- elle peut jouer un rôle préventif important en cas d'antécédents familiaux de maladie de Crohn ;
- elle peut retarder l'apparition d'une sclérose en plaques ;
- elle peut diminuer la sévérité d'un asthme ;
- elle peut freiner la progression de la tuberculose ;
- elle peut optimiser les traitements classiques de certaines maladies comme l'hépatite C et l'ostéoporose ;
- elle peut favoriser la rémission d'un psoriasis ;
- elle peut améliorer les chances de survie à long terme après un cancer du sein.
Vitamine D et longévité
Les effets de la vitamine D sur la santé en général sont si positifs que cela se vérifie au niveau du risque de mortalité globale, toutes causes confondues. Comment pourrait-il d'ailleurs en être autrement, sachant que les pathologies les plus meurtrières, à savoir les cancers et les maladies cardiovasculaires, figurent parmi celles justement associées à une déficience en vitamine D. Autre paramètre important : la vitamine D contribue à réduire le risque de chutes et de fractures chez les personnes âgées. Or il faut savoir qu'après une fracture du col du fémur, 20 à 25 % des patients et patientes décèdent dans l'année qui suit !
En 2010, une étude finlandaise a confirmé avec éclat ce lien entre déficit en vitamine D et risque de mortalité précoce. Plus de 1100 femmes et hommes âgés de 53 à 73 ans ont été enrôlés entre 1998 et 2001 pour les besoins de cette étude au départ de laquelle aucun d'entre eux ne devait déjà souffrir de cancer ou de maladie cardio-vasculaire. Au terme de l'étude, les résultats se sont avérés pour le moins éloquents puisque 80 % des décès enregistrés sont survenus dans le groupe des sujets avec un taux sanguin de vitamine D inférieur à 20 ng/ml, sachant que le stade de déficience marquée en vitamine D commence en dessous de 20 ng/ml. Les 20 % de décès restants ont donc concerné le groupe dont le taux sanguin dépassait 20 ng/ml. En nombre d 'individus, cela s'est traduit par 70 décès dans le premier groupe, qui réunissait à lui seul les deux tiers des participants à l'étude, et seulement 17 décès dans le second groupe (Virtanen, Eur J Clin Nutr, 2010 Oct). Là, on se dit qu'il se passe quelque chose...
Une méta-analyse très récente réalisée à partir de douze études ayant réuni, au total, plus de 32 000 sujets âgés, va dans le même sens puisqu'elle conclut à une diminution de 1 % de la mortalité pour chaque augmentation de 1 ng/ml du taux sérique de vitamine D(Schöttker, Ageing Res Rev, 2012 Feb).
Le nutriment de la décennie
Dans son édition en ligne du 01 février 2011, le San Francisco Chronicle donnait les résultats de l'enquête annuelle de ConsumerLab à propos de la consommation de compléments alimentaires. Cette société américaine, qui s'est donnée pour objectif d'évaluer la qualité des compléments alimentaires en réalisant des tests indépendants, avait collecté plus de 6000 réponses d'abonnés à sa lettre d'information. Au final, il est apparu que la vitamine D était devenue le 3ème produit le plus populaire de l'année 2010, derrière les huiles de poisson et les multivitamines. Au passage, ConsumerLab soulignait le fait que la consommation de vitamine D avait augmenté de 52 % en l'espace de deux ans. Autant de chiffres qui attestent que la vitamine D peut légitimement postuler au titre de nutriment d e la décennie actuelle, d'autant plus que les résultats à venir de nombreuses études cliniques de qualité actuellement en projet ou en cours de réalisation, dans le cadre desquelles la vitamine D est ou sera administrée à dose efficace (2000 à 10 000 UI par jour), achèveront de convaincre les esprits scientifiques les plus étroits que cette vitamine-hormone exerce ses effets bien au-delà de la seule sphère osseuse.
Pour trouver des réponses à toutes vos interrogations d'ordre pratique au sujet de la vitamine D, n'hésitez pas à vous référer à mon livre ou à visiter mon blog entièrement dédié à la vitamine D.
Didier Le Bail
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