Mon Blog
BONJOUR! à vous tous qui désirez vous informer par le biais de ce blog.
Je suis heureuse de pouvoir communiquer avec vous et vous remercie de l'intérêt que vous portez à mes pages........
Ma "BOUTIQUE PARTENAIRE", des livres intéressants... Cliquez-moi!
LES CATEGORIES:
ARTICLES PERTINENTS DE PERSONNES ECLAIRES!
ALLIANCE ETHIQUE
BON A MEDITER....!
GENERALITES.
INFORMATIONS SUR LE BIEN-ÊTRE ET L'HYGIENE
THERAPIES A L'HONNEUR!
BON A MEDITER....!
GENERALITES.
ALICAMENTS
PSYCHO - EXISTENTIEL
EVEIL
RECETTES NATURE
SECRETE NATURE
VIE PRATIQUE
CREA - FORME
ASTUCES
DECOUVERTE
ALIMENTATION SANTE
INFO-SONDAGES
BIO-MINCEUR
YOUNIQUE
-
Le sentier de la Vie
- Le 13/07/2011
- Dans BON A MEDITER....!
LE SENTIER DE LA VIE
Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent.
Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l'envoya auprès d'un Vieux Sage."Eclaire-moi sur le Sentier de la Vie", demanda le Prince. "Mes paroles s'évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable ", répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras trois portes. Lis les préceptes indiqués sur chacune d'entre elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t'en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t'en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton coeur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi."Le Vieux Sage disparut et le Prince s'engagea sur le Chemin de la Vie.Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire : "CHANGE LE MONDE". C'était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d'autres ne me conviennent pas." Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l'ivresse du conquérant, mais pas l'apaisement du coeur. Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d'autres lui résistèrent. Bien des années passèrent. Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande : "Qu'as-tu appris sur le chemin ?" "J'ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m'échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n'en dépend pas". "C'est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise." Et il disparut.
Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire : "CHANGE LES AUTRES" C'était bien là mon intention, pensa-t-il. Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d'amertume et de frustration." Et il s'insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat. Bien des années passèrent. Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda : "Qu'as-tu appris sur le chemin ?" J'ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n'en sont que le révélateur ou l'occasion. C'est en moi que prennent racine toutes ces choses." "Tu as raison, dit le Sage. Par ce qu'ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même. Soit reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la Vie t'enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir." Et le Vieil Homme disparut.
Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots : "CHANGE-TOI TOI-MEME" . Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c'est bien ce qui me reste à faire," se dit-il. Et il entama son troisième combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal. Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda :"Qu'as-tu appris sur le chemin ?" J'ai appris, répondit le Prince, qu'il y a en nous des choses qu'on peut améliorer, d'autres qui nous résistent et qu'on n'arrive pas à briser." "C'est bien" dit le Sage. "Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de ma battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos ? J'ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise." C'est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d'aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru." Et il disparut.
Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la 3ème porte et s'aperçut qu'elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait :"ACCEPTE-TOI TOI-MÊME". Le Prince s'étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu'il avait franchi la porte la première fois, dans l'autre sens. "Quand on combat on devient aveugle, se dit-il." Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu'il avait rejeté et combattu en lui : ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons. Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s'aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer. Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :"Qu'as-tu appris sur le chemin ?" "J'ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c'est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même. J'ai appris à m'accepter moi-même, totalement, inconditionnellement. "C'est bien, dit le Vieil Homme, c'est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la troisième porte.
A peine arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut : "ACCEPTE LES AUTRES". Tout autour de lui il reconnut les personnes qu'il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu'il avait aimées comme celles qu'il avait détestées. Celles qu'il avait soutenues et celles qu'il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l'avait tellement gêné et contre quoi il s'était battu. Il rencontra à nouveau le Vieux Sage. "Qu'as-tu appris sur le chemin ?" demanda ce dernier. J'ai appris, répondit le Prince, qu'en étant en accord avec moi-même, je n'avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d'eux. J'ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement." "C'est bien" dit le Vieux Sage. C'est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.
Arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut : "ACCEPTE LE MONDE". Curieux, se dit-il, que je n'aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu'il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l'éclat et la beauté de toute chose. Par leur perfection. C'était pourtant le même monde qu'autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé ou son regard ? Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda : "Qu'as-tu appris sur le chemin ?"
"J'ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n'est ni triste ni gai. Il est là ; il existe ; c'est tout. Ce n'était pas le monde qui me troublait, mais l'idée que je m'en faisais. J'ai appris à accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement."C'est la troisième Sagesse, dit le Vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde." Un profond sentiment de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l'habita. "Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du silence de la plénitude à la Plénitude du Silence" Et le Vieil Homme disparut. -
Enseignement de Maître Philippe de Lyon. (2).
- Le 09/07/2011
- Dans BON A MEDITER....!
ENSEIGNEMENT DE MAÎTRE PHILIPPE DE LYON (2).
LA SOUMISSIONLa soumission aux lois du Ciel est la pierre d'achoppement, c'est la porte d'entrée.
Dieu sait ce dont nous avons besoin. Le Ciel ne nous abandonne pas et, si le malheur nous accable, c'est que cela est utile.
Le jardinier sait mieux ce qu'il faut à l'arbre que l'arbre lui-même.
Le Ciel nous protège et veille sans cesse sur nous.
Ce qu'il nous faut pour bien faire, c'est la soumission en tout.
Tous ceux qui ont apporté la parole de Dieu vous ont dit qu'Il est juste et bon ; ils vous ont défendu de juger ses oeuvres ; et vous, lorsque vous serez justes, vous comprendrez que vous n'avez pas à juger ses oeuvres, car vous les trouverez justes.
Si vous êtes plus justes encore, vous vivrez par Lui et pour Lui.
A chaque adversité qui nous frappe, nous allons plus loin. Quelquefois nous disons : " Dieu n'est pas juste". Nous commettons un grand crime, car nous jugeons Celui qui est la justice même, qui est notre Père, et la faute est à nous, nous sommes les seuls coupables. Seulement notre grande indulgence pour nous nous empêche de voir que le tort vient de nous-mêmes, c'est pour cela que nous le mettons sur le compte du prochain ou de Dieu même.
Quelquefois nous nous plaignons alors que nous sommes tranquilles. Combien y en a-t-il qui ne le sont pas, et qu'avons-nous fait pour jouir même de ce moment de tranquillité ? N'est-il pas écrit : " Cherchez la tribulation « ? Et la terre, qui est tourmentée, tantôt glacée, tantôt ayant faim ou soif, ne nous donne-t-elle pas l'exemple de ce qu'est la vie ?
Lequel d'entre vous serait capable de porter le fardeau d'un plus malheureux que soi ? Ne vous plaignez donc pas et ne jugez pas les malheureux.
Il ne faut jamais se raidir contre le bien. Si vous voulez aller vers la Lumière, vers Celui qui vous a envoyés sur la terre, il faut subir avec calme et résignation toutes les adversités, ennuis, tourments qu'Il envoie.
Vous avez des ennuis ; si vous pouviez comprendre ce que sont les ennuis, vous ne vous en plaindriez pas, ils éclaircissent la vie.
Sourire dans les ennuis, c'est le commencement du chemin qui mène à la foi. Ne jamais manifester sa tristesse ; se cacher pour pleurer, sourire au dehors.
Il est écrit dans l'Évangile : " Si vous jeûnez, ne le faites point voir afin qu'on ne dise pas : Voilà un homme qui jeûne ". Ces paroles ont plusieurs sens : Si vous avez de l'ennui, ne le faites point voir ; si vous avez du chagrin, cachez-le, paraissez toujours content.
Lorsque vous avez une chose qui vous contrarie et que vous demandez à Dieu que la peine s'éloigne, vous ne faites pas la volonté de Dieu. Il faut toujours se confier à Dieu qui pourvoira à vos besoins.
Faites la volonté de Dieu et, dans tous les mondes où vous irez, vous rencontrerez des gens de connaissance. Peu importe la lutte, puisque vous aurez la victoire.
Souvent un désir ardent peut amener ce que l'on souhaite, mais c'est agir contre les lois du Ciel. Il faut même ne rien désirer.
Les plus méritants sont ceux qui travaillent à faire la volonté de Dieu.
Nous n'aurons plus d'ennuis quand nous saurons nous soumettre à la volonté du Ciel. Pour se soumettre, il faut n'être rien du tout.
LE BIENL'effort constant vers le bien.
Dieu nous demande de faire des efforts pour aimer notre prochain comme nous-mêmes, d'apaiser nos frères, de porter le calme dans les familles où règne la discorde, en un mot de faire le bien.
Pour distinguer le bien du mal vous avez un point de repère sûr : il y a eu dix commandements écrits sur la pierre, ce sont les dix commandements de Dieu. Il est vrai que les deux principaux sont d'aimer Dieu et d'aimer son prochain comme soi-même, mais les huit autres peuvent nous servir de règle.
Croyez-moi, faites le bien et ne vous inquiétez pas d'autre chose ; prêchez d'exemple et ne faites à autrui que ce que vous voudriez qu'on vous fasse.
Dieu rend au centuple le bien que vous aurez fait.
Faites le bien. Celui que vous jetez par la fenêtre revient par la porte.
Faites le bien, et vos ancêtres profiteront de ce que vous avez fait. Il ne faut jamais se raidir contre le bien si vous voulez aller voir la lumière vers Celui qui vous a envoyés sur la terre.
Souvent on pense au bien à faire, mais on se donne le temps : Demain je ferai cela. Et pourquoi ?
N'avez-vous pas lu qu'il ne faut jamais remettre au lendemain ce que l'on peut faire le jour même ?
Il ne faut pas remettre au lendemain, car les êtres qui sont là pour nous aider peuvent être partis auprès d'autres.
Ah ! Qu’on voudrait souvent partir pour se reposer !
Sachez que de l'autre côté il n'y a pas de repos.
Ici la matière se repose, l'esprit ne se repose jamais.
Ne cherchez pas le repos, cherchez la guerre ; cherchez les incrédules, les méchants, les malades, les ignorants, et guérissez-les en donnant de vous-mêmes, malgré tout l'ennui et toute la gêne que cela vous causera. Si vous revenez de là appauvris, fatigués, épuisés, même atteints de doute par leurs arguments, renfermez-vous dans votre chambre dans la solitude, et priez. La force avec la vigueur vous reviendront.
La persévérance victorieuse.Ce n'est qu'en persévérant que l'on arrive au but.
Cela peut être long et difficile, mais le Ciel peut l'accorder parfois tout d'un coup.
Dieu donne à tous graduellement la lumière nécessaire pour franchir les obstacles, comme le maître d'école commence par l'A B C pour instruire ses enfants. Mais, si vous ne pouvez ou ne voulez franchir les petits obstacles, comment franchirez-vous les grands ?
Si malgré la volonté et les efforts que nous faisons pour mieux faire, nous sommes attirés comme par un aimant vers les mêmes sottises et les mêmes défauts, c'est que notre esprit et notre matière n'ont pas assez travaillé et par suite ne sont pas encore assez souples pour se soumettre à la volonté et aux inspirations de l'âme. C'est pourquoi Dieu ne nous a pas marchandé le temps pour arriver insensiblement à la perfection.
Dieu ne nous supprimera les obstacles que lorsqu'ils ne nous arrêteront plus ; Il ne nous donnera la connaissance que lorsque nous aurons acquis assez de force pour que cette connaissance anticipée des événements ne nous empêche pas de les rechercher et de les provoquer.La sagesse.
La sagesse n'est pas ce que pensent souvent votre voisin ou voire ami qui se plaignent que leur fils ou leur fille se conduisent de telle ou telle façon.
La vraie sagesse consiste à s'efforcer toujours vers le bien en ne se vengeant pas, en ne jugeant pas, en aimant les autres comme soi-même.
Cherchez la paix, vous trouverez l'adversité.
Cherchez l'or, vous trouverez la misère.
Cherchez la vie, vous trouverez la mort.
Le plus simple est de cultiver le champ de la charité : ne pas dire du mal d'autrui, savoir qu'on est ici par la volonté de Dieu, voilà le nécessaire ; la foi augmente et dans le champ poussent toutes choses utiles à notre avancement.
Comme nous sommes soldats d'un maître juste et bon, nous n'avons pas besoin de nous inquiéter, ni même d'espérer. Il suffit de marcher droit devant nous.La transformation du mal en bien.
Si vous avez un frère qui va dans le mal, aimez-le, allez avec lui et, si vous succombez, tant pis, vous aurez la récompense plus tard
Comment progresserait le mal s'il n'allait chez personne ? Car le mal ne doit pas être détruit, mais transformé en bien. (30-7-1903)
Si on a des enfants, il ne faut pas leur dire de ne fréquenter que les bons. Ils doivent aller avec tout le monde et, s'ils ont du bon en eux, ils ramèneront les plus mauvais au bien. S'ils ne vont pas avec les mauvais, comment d'autres meilleurs iront-ils avec eux qui sont déjà bons.
Des mauvaises plantes il en faut faire de bonnes.
Le mal existe pour nous donner les moyens de lutter, afin de devenir de bons soldats, et acquérir la force pour les luttes futures, car tout n'est pas fini avec cette existence.
Les démons sont en nous et, au fur et à mesure que nous évoluons, ils changent et deviennent autres, quittant le monde des démons. Un homme en retard est un démon. Finalement il s'améliore, et le démon qui était en lui disparaît, pour que lui soit plus grand. Il y a tant d'êtres en nous !
S'il n'y avait pas un saint parmi les démons, les démons ne deviendraient pas saints.
Si nous voyons le démon, sous quelque forme que ce soit, ne jamais lui faire de ma. Au contraire 1 faut demander à Dieu qu'il puisse s'améliorer.
Notre âme est une étincelle divine ; le démon ne peut vivre que par le pâle reflet de l'âme. Nous devons lui montrer le bon exemple, afin que plus tard lui aussi soit meilleur, car comme nous il est enfant de Dieu.
Les esprits de ténèbres deviendront un jour esprits de lumière.Le chemin de la perfection.
Pour la perfection il n'y a pas de dernier échelon puisqu'il n'y a ni commencement ni fin. Le premier échelon, c'est de n'être pas vindicatif, mais vindicatif s'étend très loin.
Tant que vous ferez le bien avec effort, c'est mieux que faire mal ; mais, pour que ce soit le vrai bien, il ne faut pas que vous vous aperceviez que vous le faites.
Il faut que nous fassions le bien naturellement.
Si nous faisons le bien et que notre âme éprouve un contentement, c'est que notre coeur n'est pas encore bon.
Tu arriveras dans le Ciel lorsque la charité ne te coûtera pas, lorsque tu donneras ta force sans t'en apercevoir. Mais commençons par nous tenir sur nos jambes avant de vouloir marcher.
Lorsque vous donnerez à votre frère le double de ce qu'il vous demande sans que cela vous coûte, vous pourrez dire que le règne de Dieu est proche.
Ne croyez pas qu'on puisse changer du jour au lendemain. Pour que la bonté soit dans un homme, il faut que tout en lui soit en harmonie, tout jusqu'aux cheveux. Il faut donc travailler et beaucoup jusqu'à ce que le pied devienne aussi bon que la tête, ou sans cela on ne saurait entrer dans le Ciel.
Si une main commet un crime, elle arrête donc tout l'être et c'est pour cela qu'il vaut mieux couper son bras si on a l'intention de mal faire, que céder.
Il faut toujours rechercher la peine la plus grande.
Il ne faut pas fuir le danger ; au contraire il faut être là où les difficultés sont grandes, de façon que, si l'occasion s'en présente, on puisse agir et de sang-froid, par quelques mots seulement, parfois empêcher de grands malheurs d'arriver. (Février 1903)
A mesure que nous nous élevons, nous apprenons à aimer la souffrance, jusqu'à la réclamer comme un délassement. On est au bout de ses peines lorsqu'on est heureux de ses peines.
Lorsque les adversités passeront sur nous sans laisser de trace, le Ciel ne nous éprouvera plus.
Quand un acte de vertu nous coûte, c'est signe que nous ne possédons pas encore cette vertu.
Ce n'est que lorsqu'elle sera devenue partie intégrante de nous-mêmes que son exercice sera sans effort et spontané.
Être comme l'enfant qui vient de naître, c'est faire le bien sans effort, inconsciemment, ne voir de mal nulle part.
Les " pauvres d'esprit "sont ceux qui ont tout appris, tout su et tout oublié, même qu'ils souffrent.
Tous les préceptes se résolvent en un seul : Nul n'entrera au Ciel qu'au jour où rien ne lui coûtera.
Tant qu'un acte à accomplir pourra lui occasionner quelque peine, il ne sera pas prêt.
Le détachement.Vivre, regarder tout comme étranger et ne point voir d'étranger, tout recevoir.
S'attacher à la terre sans s'y attacher ; aimer les choses comme ne nous appartenant pas.
Tout ce qui nous semble si utile passera. Il n'y a que le bien qui se retrouvera un jour. Plus nous nous attachons aux futilités qui nous entravent, plus nous aurons de peine pour nous en défaire et, si nous ne nous en détachons pas nous-mêmes, Dieu nous en détachera de force et nous en aurons d'autant plus de peine.
LA PRIEREIl y a à peu près deux mille ans Notre Seigneur Jésus-Christ a dit à ceux qui l'entouraient : " Veillez et priez ". Aujourd'hui je vous dirai la même chose : " Veillez et priez, le temps de la moisson est proche ".
(Pour expliquer 1 Thessaloniciens, V, 2) - Un pommier dans un verger a des pommes ; les unes sont plus mûres, les autres vertes, les autres gâtées. Celles qui sont les plus mûres devraient rester et les mauvaises partir. Mais non ; les plus mûres (je veux dire les esprits qui sont d'un sentiment plus religieux) se disent : Nous allons partir et laisser les autres. Puis survient un vent. Croyez-vous qu'il vienne par hasard ? Non. Il était nécessaire.
Il fait tomber certaines pommes par terre. Enfin le propriétaire vient et que va-t-il ramasser ? Les pommes mûres, car il est dit : Nul ne connaît son heure. Veillez et priez. Et cela doit être dit trois fois, parce qu'il faut veiller sur son âme, sur son esprit et sur son corps.
Il est dit que le Christ viendra comme un larron.
Sur l'arbre toutes les pommes se croient bonnes ; mais les premières mûres se dévouent pour les autres parce qu'elles sont de la famille du propriétaire.
Lorsque le noir cherche à s'emparer de vous, il faut faire des efforts pour le vaincre, car le noir n'est pas autre chose que l'orgueil, la paresse et la méchanceté.
C'est l'orgueil ou la paresse, la grande indulgence que nous avons pour nous-mêmes qui nous empêchent de bien faire. Nous ferions bien cela, mais on est las, on le fera demain. Pendant ce temps le mal prend possession de nos organes, il devient maître chez nous et chasse le bien. C'est pourquoi Jésus a dit : Veillez et priez afin que le démon n'entre pas en vous.
Quand l'homme voit les obstacles se multiplier autour de lui, c'est qu'il est livré à lui seul. Mais qu'il prie et il trouvera la force et la consolation dans la prière. Dieu n'abandonne jamais ses enfants, Il demande seulement que nous fassions des efforts pour devenir meilleurs et même Il n'abandonne pas celui qui refuse de devenir meilleur.
Les prières des hommes sont entendues et dépassent la matière depuis que le Verbe s'est fait chair , car le Christ est venu pour que nous puissions nous adresser au Père.
Prier, ce n'est pas prononcer beaucoup de mots, mais c'est s'abîmer tous les sens en Dieu. Il faut d'abord se recueillir de façon que tout votre être, tout votre esprit prie avec vous et le sache bien.
Il faut que l'étincelle divine prie en nous.
On doit prier pour apprendre à prier. On apprend à un petit enfant sa prière ; quand il est devenu un vieillard, il se souvient encore de cette prière que ses parents lui ont apprise à deux ou trois ans, et c'est peut-être la seule chose dont il se souviendra de son jeune âge. Et cette prière, chaque fois que l'enfant la récitera, sera comptée à ses parents..
Le premier venu qui récite des Pater Noster est encore dans la voie, parce qu'il montre un geste d'humilité à la matière, humilité nécessaire pour que notre prière soit entendue.
Il faut demander à Dieu d'abord ensuite à son ange gardien.
Ne pas s'adresser à un esprit, s'adresser à Dieu.
Priez Dieu. Peu vous importe si un ancien apôtre ou un saint qui se trouvera de l'autre côté vous aide à ce que votre prière parvienne, vous n'avez pas à vous en occuper.
La prière seule ne peut nous sauver, mais elle donne prise à notre ange gardien pour nous conduire.
Il est nécessaire de prier souvent, avant le sommeil, au réveil, et enfin élever sans cesse notre âme vers Dieu.
Plus on va, plus on est frêle et plus il faut prier, parce que les attaques de l'ennemi sont plus nombreuses.
Il est utile de prier, non pour alléger ses peines, ses souffrances, mais pour demander la force, le courage. Notre prière n'est pas toujours entendue, et c'est heureux, car, si Dieu entendait nos prières, elles l'offenseraient souvent. Mais il est utile de prier parce que cela nous entretient en haleine.
Cesser de prier, c'est ne plus pouvoir prier un jour.
Prions du fond du coeur car il est en nous des êtres insatiables qui s'abreuvent de la prière.
Si du fond du coeur part une prière, des êtres l'entendent. C'est le soleil pour eux, pour tout l'organisme. Si une mauvaise pensée nous empêche de prier, c'est un scandale pour ces êtres.
La prière élève l'âme et il faut prier non seulement pour nous, mais pour ceux qui ne peuvent pas prier, pour ceux qui sont dans les ténèbres.
Il faut prier pour ceux qui ne savent pas ou ne peuvent le faire. Point n'est besoin de prier pour les morts ; laissons-les où ils sont et restons où nous sommes. Je vous affirme qu'en demandant pour ceux qui ne peuvent le faire, en demandant de supporter leurs peines, vous leur donnez alors l'exemple de supporter à leur tour celles de leurs frères. C'est le seul moyen d'entrer dans le Ciel.
L'oraison dominicale, qui nous vient du Ciel par le Fils, ne peut se prononcer sans que celui qui la dit du fond du coeur soit uni d'intention avec Notre Seigneur. Elle a été donnée pour certains êtres, ceux à qui on parlait et pour les encourager.
Elle est encore la prière de la plupart, et cela parce qu'il y a autour des hommes des êtres que nous ne voyons pas, qui sont là et que cette parole fait réfléchir. Ce sont ceux qui nous induisent en tentation. Au moment où nous prions et prononçons cette phrase, eux qui nous tourmentaient comme nous nous taquinerions un enfant, se ressaisissent et se disent : " Pourquoi nous amuserions-nous à faire du mal à ce petit ? " Mais le véritable soldat qui veut marcher de l'avant ne dit pas : " Ne nous induisez pas en tentation ".
Ces paroles en effet n'ont jamais été prononcées, mais celles-ci : " Ne nous laissez pas succomber à la tentation ". Dieu ne peut être l'auteur de nos tentations, mais Il permet que Satan nous tente, afin que nous reconnaissions que nous ne sommes rien sans Lui. La tentation à laquelle on résiste est notre meilleur moyen de travail.
La prière est inutile si elle est mal faite. Celui qui nous a mis sur la terre sait ce qu'il nous faut, et il ne faut Lui demander secours que lorsque nous n'en pouvons plus, tandis que nous Lui demandons secours, toujours secours, lors même que nous ne manquons absolument de rien.
Que faites-vous quand vous priez? Vous demandez de n'avoir pas de tribulations, d'avoir tout ce dont vous avez besoin. Eh bien ! permettez-moi de vous dire que j'appelle ces prières de la paresse, et la paresse n'entre pas dans le Ciel. Ce que les gens désirent n'est pas toujours ce qui leur est bon. On dit : Que votre volonté soit laite, mais on pense : d'abord la mienne.
En priant il ne faut demander l'allégement de ses souffrances que lorsque le fardeau qui nous est confié semble trop lourd.
Si nous disons : " Mon Dieu, j'ai beaucoup d'ennuis, accordez-moi le calme et la tranquillité ", il nous sera donné du courage, les peines seront un peu améliorées ; mais nous sommes obligés de passer par là parce que sur la terre le bonheur n'existe pas, il faut au contraire lutter, lutter sans cesse afin de grandir.
C'est dans les grandes adversités où on se croit perdu que de grands secours nous arrivent ; il ne faut donc jamais désespérer, mais lutter avec courage et résignation afin de surmonter les petits obstacles parce que de plus grands nous surviendront ; mais alors ils nous seront moins pénibles en ce que nous aurons plus de lumière et partant beaucoup plus de force.
Ce qui fait que Dieu n'entend pas la prière de tous ceux qui prient, ce n'est pas qu'Il soit loin d'eux, mais c'est qu'eux sont loin de Lui, car Il est partout.
Priez ; mais lorsque vous priez ayez bien soin de chasser loin de vous la rancune, et lorsque vous dites : " Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons ", rentrez en vous-mêmes, n'en voulant à personne, car ceux que vous ne voyez pas mais qui sont chargés de transmettre votre prière seraient scandalisés. Lavez-vous les mains avant de prier, non pas avec de l'eau et du savon, mais lavez-les de toutes les impuretés, et alors votre prière sera exaucée ; et, si elle ne l'est complètement, Dieu qui sait ce qu'il nous faut, vous donnera autre chose en surplus.
Il est difficile de bien prier, c'est pourquoi on n'est pas toujours exaucé.
Pour être exaucé, il faut : Aimer ses parents.
Être l'esclave du Père, se soumettre à sa volonté.
Savoir que nous sommes tous enfants du Père, que nous ne sommes point nés de la chair ni de la volonté de l'homme, mais que c'est Dieu qui nous a envoyés.
Aimer son prochain plus que soi-même.
Ne pas juger son frère.
Il faut aussi avoir soin d'améliorer en nous tout ce dont nous sommes capables de vomir sur nos frères. Seulement alors le Ciel entendra notre voix.
Pour que Dieu puisse entendre ta prière, ne sois pas toi-même, ne sois pas orgueilleux, sois le serviteur des serviteurs.
Si nous pensons quelquefois à ces paroles, bien que nous ne les mettions pas en pratique, à l'heure de la mort nous verrons quelqu'un qui nous conduira et nous serons bien contents.
Si vous restiez seulement une demi-journée sans avoir de mauvaises pensées, de mauvaises paroles, sans parler des absents, sans juger personne, la prière que vous feriez après serait entendue du Ciel. J'ai dit souvent : " Il vaut mieux ne pas prier que de prier mal ", car si vous priez après avoir fait du mal à quelqu'un et que vous disiez : " J'aime mon prochain ", vous faites un mensonge et les mensonges sont formellement interdits par la loi du Ciel. Mais priez, même ne seriez-vous pas entendus, si vous venez de vous emporter ou de commettre un autre péché, car par la prière vous améliorez le mal que vous venez de faire. Toutes vos mauvaises pensées, toutes vos paroles inutiles seront autant d'obstacles que vous trouverez un jour sur la route du Ciel.
Pour que la prière soit entendue, il faut qu'elle parte au fond du coeur. Pour cela il faut que nous ayons souffert, car la souffrance élève l'âme. Il faut ne pas éviter la peine, se soumettre à la volonté de Celui qui nous envoie et aimer son prochain.LA LUTTE POUR L'AVANCEMENT DE L'AME
La connaissance de soi-même.
Pour voir en soi-même, il faut attendre que nous ayons des yeux et que l'entendement vienne. Pour nous connaître, voyons ce dont nous chargeons le prochain.
La responsabilité.Chaque acte méritoire est, comme le reste, marqué sur notre front, et personne n'a le droit de nous juger puisque Dieu même ne juge pas. C'est nous-mêmes qui nous jugerons.
Nous avons un gardien qui enregistre toutes nos pensées, toutes nos actions. Tout est inscrit et, au moment de la mort, nous lisons tout ce que nous avons fait.
Nous sommes toujours responsables car nous devons toujours réfléchir avant d'accomplir un acte.
En nous la réflexion doit grandir comme la sagesse.
Lorsqu'un esprit est uni au corps, tous deux sont consentants aux actes commis par l'individu.
Lorsque vous retranchez quelque chose d'un corps, l'outil même qui vous a servi est responsable et puni comme te. Un gamin qui, en passant, s'amuse avec sa canne à couper des fleurs, est non seulement répréhensible lui-même, mais sa canne passera en jugement. Il faut respecter les oeuvres de Dieu.
Ainsi, un propriétaire dont le terrain serait ombragé par l'arbre d'un voisin, ne doit pas faire couper cet arbre, car le soleil qui ne vient pas en cet endroit accomplit son oeuvre bienfaisante plus loin.
Le Ciel n'admet ni l'ignorance ni les circonstances atténuantes ; nous sommes livrés à nous-mêmes.
Si nous nous croyons forts, nous sommes traités comme tels ; on nous donne le travail d'un fort à faire. Si au contraire nous sentons notre faiblesse, le Ciel a pitié de nous ; Il ne nous accable pas et même Il nous aide. Mais il faut que ce sentiment de faiblesse soit bien dans le fond de notre coeur.
Quand une mauvaise action a été commise et non neutralisée immédiatement entre vivants, il ne se passe pas sept générations avant que le coupable "e revienne dans une nouvelle incarnation annihiler son acte mauvais.La bonne volonté.
Dans le monde, celui qui vient après l'heure n'a tien. Dieu tient compte de la bonne volonté, et c'est pourquoi il donne au dernier comme au premier puisqu'il est impartial.
L'intention.Les intentions seules comptent ; celui qui donne pour être ou félicité a déjà reçu sa récompense.
Le bien peut devenir le mal dans le sens réel ; mais il peut quelquefois, dans les faits matériels, avoir l'apparence du mal.
C'est 1'intention qui fait le mal ou le bien. Ne vous appesantissez pas là-dessus, vous seriez responsables davantage.
Si vous faites le mal en croyant bien faire, vous êtes jugés moins sévèrement que si vous faites le mal en le sachant.
Si quelquefois je vous fais un reproche devant quelques personnes, soyez persuadés qu'au moment du jugement, car personne n'a encore été jugé, il ne vous sera pas renouvelé.
La tentation.Ne pas fuir les tentations, sinon elles s'accumulent dans un lieu donné et nous accablent un jour d'autant plus que nous ne nous sommes pas exercés à les repousser.
La tentation se présente trois fois. Nous pouvons résister une première fois ; elle se représente ensuite, puis une troisième fois, plus forte que les deux premières, et si nous résistons cette dernière fois, elle ne se représentera plus, c'est fini.
Nous ne sommes éprouvés que selon nos forces, c'est-à-dire selon ce que nous pouvons supporter.
Le démon se sert de tous les moyens pour nous garder chez lui, c'est-à-dire dans sa demeure. Il se sert des êtres invisibles comme des êtres visibles.
Si quelqu'un vient nous trouver, quelquefois sans savoir pourquoi, nous lui racontons nos peines et cette personne nous donne un moyen pour nous délivrer de nos ennuis en faisant du tort à notre frère ou même à notre ennemi. Cette personne nous donne un mauvais conseil, elle est dans la demeure du démon ; c'est lui qui l'a envoyée pour nous tenter.
Chaque être a, pour le tenter, un être proportionné à son degré d'avancement et, quand on est très cuirassé, il vient un démon pour nous dire : "Voyons un peu tous les deux, fais tel miracle ! "
Et vous répondez : " Non, je ne puis pas le faire ".
Parce que, quelle que soit la force que vous ayez, vous ne devez rien faire pour les curieux. Alors il vous répond : " Eh bien ! moi, je te donnerai de quoi le faire si tu veux ". Et il vous prouve qu'il peut le faire. Voilà la grande tentation qui va grandissant et à laquelle il faut résister.
Le Ciel ne vous tiendra pas compte des tentations ; vous serez jugés sur vos paroles, vos actes, vos intentions.
Les jugements humains.Les chemins tracés par la Nature sont nombreux et variés ; ils doivent être tous suivis par des êtres différents, les rôles ingrats comme les beaux. Ne jugez donc personne.
Si la créature n'est pas parfaite, c'est donc que Dieu l'a voulu ainsi. Il a été dit : " Tu ne jugeras point le Seigneur ton Maître ". Juger la créature, c'est juger le Seigneur.
Nous ne nous connaissons pas nous-mêmes, comment voudrions-nous juger les actes ?
Il faut se connaître soi-même avant de chercher à connaître les autres. Quand on se connaît, on n'a plus envie de juger les autres.
Nous n'avons pas le droit de traiter quelqu'un de fou.
Si vous ne jugez pas autrui, vous ne vous exposez pas à faire comme lui. Si un jeune homme fait un faux pas et vient vous demander secours et si vous le jugez et lui refusez, il faudra qu'il soit commis la même faute par vos petits-enfants. Mais si, tout en conservant votre pensée intime de le juger mal, vous n'en faites pas cas et le secourez comme un autre de vos frères, il vous en sera tenu compte comme si vous soulagiez ce frère sans le juger.
Nous demandons à grandir et si, en grandissant, .nous ne faisons pas des efforts pour chasser le mal qui est en nous, il grandit aussi et c'est pour cela que, si nous voyons un grand coupable et nous disons ; " C'est un grand coupable ", nous le jugeons et nous n'irons dans le Ciel que lorsque nous aurons passé par là, que l'on aura dit la même chose de nous, Il mérite la pitié plutôt que le blâme.
La médisance.Il ne faut pas médire, c'est offenser Dieu, car le prochain a en lui, comme nous, une étincelle de Dieu ; au contraire, il faut faire son possible pour ramener dans le droit chemin ceux qui sont en retard.
Quelquefois, lorsqu'on est près de certaines personnes, on sent quelque chose qui nous entoure, nous gêne et nous oppresse ; cela tient souvent à ce que ces personnes viennent de dire du mal de leur prochain ou d'en laisser dire devant elles sans prendre sa défense, d'où le sentiment de malaise.
Il ne faut jamais jeter la pierre à personne pour quelque motif que ce soit.
Celui qui jette une pierre au prochain se la jette à lui-même.
Il vaudrait mieux prendre un poignard que de se servir de la langue pour faire du mal.
Nous ne pouvons dire du mal que si la personne est présente ; mais, comme nous ne sommes pas assez courageux, nous ne le ferons pas.
Les mots partent vers ceux auxquels ils se rapportent et vont agir sur eux. Le verbe humain a ainsi une grande puissance. Mais, en même temps, la vie des mots tend à revenir vers celui qui les a émis et vers qui elle est attirée. Ainsi un mot dit de quelqu'un agit sur lui et vous crée un lien avec lui.
Cela montre comment le concours de deux personnes et des intermédiaires et témoins est nécessaire pour réparer le mal qui a été fait.
Quand on dit par exemple qu'un homme est avare, on met le pied sur son chemin.
Tous les êtres sont plus ou moins intelligents ; une personne qui comprend mal, parle mal des autres, elle est semblable à un demi sourd.
On nous rendra tout ce que nous faisons, cheveu pour cheveu. Si vous pensez mal de votre prochain, vous vous créez un obstacle, et, si vous exprimez vos pensées à quelqu'un, vous ne ferez qu'agrandir l'obstacle.
Soyez un puits pour les fautes d'autrui.
Commencez petit à petit à ne pas parler des absents ; il viendra un moment où vous n'en aurez plus l'occasion et où vous ne jugerez plus personne, car vous saurez que c'est un péché.
En vérité je vous dis : " Si vous faites des efforts pour ne pas dire du mal de votre frère, le Ciel ne vous refusera rien ".
L'indulgence.L'indulgence est un don que Dieu a fait à l'âme.
C'est une arme pour combattre ; mais nous nous en servons contre nous-mêmes puisque nous ne sommes indulgents que pour nous.
Si nous comprenions bien que celui qui ne porte pas notre nom est notre frère, nous serions moins méchants et plus indulgents pour lui.
L'indulgence est un sentiment qui ne se partage pas. Si on l'a pour soi, on ne peut pas l'avoir pour les autres. Il faut être plein d'indulgence pour les fautes des autres et pas du tout pour soi.
C'est pour cela que l'Évangile nous dit : Vous voyez une paille dans l'oeil de votre frère et vous ne voyez pas une poutre dans votre oeil. Celui qui traite d'imbécile son frère est imbécile lui-même, car, s'il n'était pas imbécile, comment saurait-il son frère est un imbécile ? Il ne faut jamais juger si nous ne voulons pas être jugés ; celui qui juge sera jugé.
Si quelqu'un dit du mal de vous et si vous allez vous plaindre à un ami, vous prouvez par là que vous auriez fait absolument la même chose, seulement il vous manquait l'occasion.
Si un ami vient vous dire que votre voisin a dit du mal de vous, au lieu de lui demander : " Ah ! qu'a-t-il dit ?", ce qui est mal, très mal, répondez à cette personne : " Eh bien ! dites-lui de venir le répéter devant vous ",
L'attachement aux biens terrestres.Quand le Père nous a envoyés ici, Il a mis en nous l'envie d'acquérir ; c'est de là que viennent les sept péchés capitaux.
Nous sommes dans l'illusion que quelque chose est à nous, alors que rien ne nous appartient.
Tout appartient à Dieu. Pourquoi donc retenir quoi que ce soit pour nous ?
Personne n'est propriétaire de rien ; au reste la matière par elle-même n'existe pas. On n'est même pas propriétaire de ses vêtements. Tout nous a été prêté.
Vous prenez la richesse pour un grand bien et souvent Dieu ne l'envoie que comme épreuve.
Il est écrit que les riches entreront plus difficilement au Ciel qu'un chameau ne pourrait passer par le trou d'une aiguille. Cela est vrai ; mais il faut bien comprendre riche dans le sens d'avare, d'homme qui aime l'or, Car il est écrit aussi : " Le coeur reste là où il est attaché ; celui qui a un dieu qui est l'or ne va pas dans le royaume de Dieu ".
Celui qui fait de l'or son dieu et s'agenouille devant son coffre-fort commet une infraction au commandement de l'Ancien Testament : Tu n'adoreras qu'un seul Dieu. Car ce commandement ne se rapporte pas aux idoles ni à l'adoration des divinités païennes ; il signifie qu'on ne peut pas aimer Dieu et l'or à la lois. Là où est votre coeur vous resterez attaché.
L'ÉVANGILE nous dit : N'attachez pas votre coeur à la terre. Voici une petite comparaison qui peut s'appliquer à tout : Un riche propriétaire a des terres immenses, il a plusieurs fermiers. Il va chez celui qui a le plus grand fermage et qui donne très peu.source:http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Vieetparoles/titre.html#
-
Enseignement de Maître Philippe de Lyon (1)
- Le 09/07/2011
- Dans BON A MEDITER....!
Enseignement de Maïtre Philippe de Lyon(1).
Maître Philippe ne montra jamais de préférence pour aucune classe sociale ; d'une exquise politesse envers quiconque, il parlait à tous avec une bienveillante simplicité. Mais, par-delà cette bienveillance, une autorité et une liberté transcendantes émanaient de lui. Cela se conçoit car, " Il était, dit le docteur Lalande, tellement grand en connaissance, si libre, que nulle de nos mesures ne s'adaptaient à lui. Logique, morale, sentiment de la famille, tout cela n'était pas pour lui ce que c'est pour nous, puisque la vie entière se présentait à lui avec le passé et l'avenir liés ensemble en un seul tout spirituel, dont il savait la nature, l'essence, les raisons, les lois, dont il possédait les rouages... Et il donnait par ses bienfaits, cures morales et physiques, actes de science ou de miracle (c'est-à-dire sur-science pour nous), des preuves que son enseignement était vrai ".LES MALADIES
Leurs causes.
Pour connaître la cause des maladies, il faudrait se connaître soi-même, c'est-à-dire savoir d'où l'on vient, où l'on est et où l'on va, ce que nous ignorons entièrement pour le moment. Ce n'est que bien plus tard, quand notre âme aura suffisamment travaillé, que nous pourrons le savoir.
Les maladies ne sont pas des punitions. Dieu ne punit pas. Ce que nous appelons châtiment ou punition n'est qu'une difficulté logiquement attachée à nos actes précédents. Si notre âme n'était pas malade, notre corps ne le serait pas non plus.
Leur durée.
Une maladie peut durer plusieurs vies et n'être pas terminée à la mort de l'homme. Il faut que le mal soit changé en bien.
Si un malade meurt sous le bistouri, il reviendra estropié. Le mal restera sous une forme latente.
(Jambe : coxalgie ; bras : trop court ou atrophié ; rein : il renaîtra bossu ou le deviendra, etc.). Mais, si l'on demande au Ciel avant l'opération et que le malade meure quand même, il mourra guéri, c'est-à-dire qu'en revenant il n'aura plus cette maladie,
Quelquefois l'esprit peut demander que le corps ne guérisse pas, afin de souffrir encore.
L'hérédité.
Parfois dans une même famille tous les enfants sont atteints de la même maladie. C'est une façon de payer les dettes. L'Évangile vous dit bien que les petits-enfants paieront les dettes des grands, parents jusqu'à la cinquième génération et quelquefois jusqu'à la septième.
C'est une erreur de croire que les maladies sont héréditaires. Ce qui est héréditaire, c'est le mal moral commis par un membre d'une famille, lequel est obligé de revenir payer sa dette ou expier sa faute. Mais il faut pour cela que les témoins de cette faute soient présents, sinon le pardon même de cette faute serait sans valeur. Celui qui vient pour expier une faute obéit à une force irrésistible, rien ne pourrait l'en empêcher.La folie.
La plupart des cas de folie ne sont que des possessions. Je vous en donnerai une comparaison.
Supposez une maison que l'on vient de bâtir ; elle est vide en apparence, mais en réalité des esprits y font leur demeure et, si vous y alliez une nuit vers minuit, vous vous en apercevriez peut-être.
Qu'un locataire vienne alors s'y installer un jour, si la maison pouvait parler elle dirait : " On change continuellement ici; le précédent habitant était mieux " ; et que dirions-nous de la maison ? Qu’elle est folle. Le fou de même est sincère et dit ce qu'il sait. Il pense, sent et voit successivement tout ce qu'il dit, mais il oublie aussitôt et passe à un autre sujet. Nous qui ne voyons rien nous appelons cela de la folie.L'exorcisme.
Celui qui veut exorciser un possédé, guérir un être possédé par de mauvais esprits en leur commandant de sortir est semblable à un soldat qui dans une caserne voudrait commander à ses camarades.
S'il donnait un ordre, on commencerait par en rire ; s'il insistait, ceux de ses camarades à qui il commanderait ainsi commenceraient à l'attaquer et lui feraient subir une brimade, tandis que si un officier donnait le même ordre, tout s'exécuterait immédiatement. Il en est de même dans le monde des esprits.La médecine divine.
Il n'y a que le Ciel qui puisse accorder du soulagement. Tout soulagement obtenu par un autre moyen que par le Ciel se paiera soit par la maladie, soit par la souffrance, soit par la désorganisation.
Pour guérir les malades, il faut les connaître depuis plusieurs siècles, lire sur leur front et dans leur coeur et pouvoir leur dire : " Allez, vos péchés vous sont remis". Pour cela il ne faut pas avoir peur de descendre comme font les racines d'un arbre, et vous aurez un côté dans le Ciel et l'autre dans le tréfonds. La Vie, l'Amour et la Lumière étant en vous, vous saurez tout et vous pourrez agir comme bon vous semblera.
C'est la plus simple et la plus difficile.Je n'agis ni par magnétisme ni par passes.
Je passe devant vous, vous me dites ce que vous avez ; au moment où vous m'expliquez ce que vous ressentez il se passe quelque chose de surnaturel en vous et, si mon âme entend vos paroles, vous êtes guéri sur-le-champ.
Si vous aviez la charité, vous obtiendriez le soulagement et la guérison de ceux qui souffrent.
Il n'y a qu'à demander à Dieu. Avec la confiance et la foi on soulèverait des montagnes. Ne l'avez-vous pas lu aussi dans l'Évangile?
Pour soulager les malades il faut demander à Dieu le pardon de leurs fautes et, au même instant, l'âme se sent réconfortée et le corps s'en trouve par la suite soulagé. Si l'on avait la foi, on se soulagerait tous les uns les autres.
Quand on demande pour un malade, le Ciel accorde en proportion de l'actif du malade et de la personne qui demande. Le malade sera guéri ou soulagé, ou on lui donnera du courage pour supporter son mal.
Le Ciel ne saurait guérir sans laver, sans pardonner et effacer les fautes.
Les maladies peuvent se guérir pourvu que les malades le veuillent bien; mais souvent ils se refusent à reconnaître qu'ils ont pu faire le mal et à demander pardon. Ils se croient purs, parfaits, sans reproche. Vous m'objecterez que ces mauvaises pensées leur sont inspirées par ceux qui les entourent. Peu importe. S'ils avaient cherché à avoir de bonnes pensées, ils n'en recevraient pas de mauvaises.
L'âme qui possède la Lumière peut en s'approchant du malade le soulager, car le mal a horreur de la Lumière et fuit alors, momentanément. Vous pouvez défendre au mal de revenir, c'est bien simple.
Il est inutile de chercher à savoir pourquoi un malade a telle ou telle maladie ; l'essentiel, c'est de marcher en aimant son semblable, c'est tout ce que Dieu demande.
Une personne qui aurait confiance en Dieu pourrait dire à celle qui souffre : " Que ton bras, que ta jambe soient guéris", et ils seraient guéris.On peut se priver pour soulager quelqu'un, mais il faut le faire d'abord et non après que le Ciel a exaucé notre demande.
Le véritable jeûne, c'est de se priver même du nécessaire pour donner à celui qui n'a pas.
Une chose très simple, de l'eau même, fera du bien au malade, si l'intention est de faire du bien.
L'oubli est une sorte de pardon, le plus facile.
Quand un de nos organes oublie son mal, c'est le commencement de toute guérison.
Soyez complètement désintéressés. Si vous êtes malade et que vous demandiez la guérison dans une prière, que ce ne soit pas pour en retirer un profit ou une satisfaction personnelle, mais bien pour que d'autres que vous en profitent.
Si l'on est guéri d'une maladie quelconque, c'est que notre âme est dégagée, c'est une grande grâce qui est accordée. Il faut se pénétrer que quelqu'un s'est chargé de ce fardeau.
Les médecines.Lorsqu'un homme marche, il laisse à droite et à gauche un effluve magnétique, positif d'un côté, négatif de l'autre. Chacun d'eux se dédouble aussi, attiré qu'il est par la terre, de sorte que la trace est marquée sur terre par deux lignes parallèles de fluides contraires. C'est comme cela que le chien, par son flair, sent l'homme et suit sa trace ; c'est pour cela qu'il va de droite et de gauche reconnaître ces traces.
Le soulagement des maladies par le magnétisme naturel, par les fluides que chaque homme possède existe, et dès les temps les plus anciens il a été connu.
Pour guérir les malades le magnétisme peut faire beaucoup de bien, mais il faut avoir les mains excessivement propres pour le pratiquer.
Il faut que le magnétiseur sache ce que c'est que de souffrir corps et esprit ; c'est pourquoi il y a des personnes qui ont tant de pouvoir magnétique.
Il y a un grand nombre de magnétiseurs et de spirites qui agissent en prenant consciemment ou non le mal d'une personne pour le mettre chez une autre ; le mal est en effet intelligent comme vous et, en lui parlant, il vous entend. Quelques-uns le font par intérêt, d'autres par ignorance. Mais ici, vous avez pu le voir, le mal est changé de nature en passant par nos mains. Et notre but était de faire des magnétiseurs qui eussent les mains assez propres et la conscience pure pour que, en passant par leurs mains, le mal ne restât pas mal mais devînt bien.
Tous vous pouvez vous soulager, vous guérir même les uns les autres par le magnétisme sur les parties malades et en demandant à Dieu. Mais, pour être exaucé, il ne faut pas avoir de rancune contre personne, aimer son prochain comme soi, même, et ne pas compter sur ses propres forces qui ne sont rien, mais sur Dieu.
Lorsque vous n'aurez plus d'orgueil et que vous saurez que vous n'êtes rien, vous obtiendrez par le magnétisme d'aussi bons résultats sur vous que sur les autres malades.
Il y a des cas où la médecine spirituelle ne saurait agir ; ce sont les cas où nulle oeuvre n'a été faite pour le Ciel. Alors la médecine matérielle (homéopathie, allopathie) peut encore agir, car la matière cherche toujours à s'accroître et elle peut avoir mérité de le faire.
Un médecin n'a le droit d'opérer quelqu'un chirurgicalement ou même de soigner médicalement que s'il obtient de lui la promesse d'une amélioration morale quelconque. Sans cela le malade et le médecin sont coupables et responsables. Si, au contraire, il agit ainsi, il lui suffit de soigner son malade et il guérit. Un médecin ne guérit jamais, il n'est que l'instrument de la guérison.
Il ne faut pas arrêter trop tôt la fièvre d'un malade parce qu'elle le nourrit et il peut demeurer ainsi longtemps sans danger. En coupant la fièvre trop vite, on peut empêcher une maladie de se déclarer et de se développer; le malade peut mourir ou, souvent, un organe reste atteint pour le reste de son existence.
La fièvre est dans le cliché un défenseur du malade. Autour du malade il y a trois combattants :
Le malade, les esprits de la fièvre, le médecin. Si le médecin est un médecin ordinaire qui remplit matériellement sa fonction, les esprits ne le voient pas ou voient un serviteur, un ami du malade qui apporte de l'eau ou des bandes de toile ; ils n'y trouvent rien de mal. Si au contraire le médecin conjure le mal de partir, ils le voient. Et alors deux cas peuvent se produire. Ou le médecin sera le plus fort et on lui obéira parce qu'on aura reconnu son titre et sa puissance, ou il sera le plus faible et n'aura aucun titre à conjurer. Alors il arrivera ce qui arriverait à un cordonnier se jetant sur un malade avec son tranchet et voulant chasser les médecins qui l'entourent : on l'arrêtera.
Un médicament, pour faire tous ses effets, doit être désiré et demandé par l'organe malade.
Les médecins croient qu'ils n'ont qu'à écrire toujours la même formule. Ils oublient que, en un siècle, saisons, maladies, température, remèdes, vie terrestre, essences végétales changent, dans les bêtes et dans les plantes.
Rien n'est mort, tout est intelligent. C'est ce que ne savent pas les savants et ce qui les déroute. Ainsi un inventeur découvre les propriétés d'un médicament. Il l'administre pendant cinq ou six mois et les malades sur lesquels il expérimente sont guéris.
Puis, au bout de ce temps, la vertu du remède s'éteint. Cela tient à ce que la Nature aime la simplicité et déteste l'orgueil. La vertu a disparu au fur et à mesure de l'apparition de la cupidité du pharmacien ou du fabricant qui tirent sans permission du Ciel et pour leur propre gloire ou leur propre satisfaction un profit déraisonnable du remède.Les remèdes - Les plantes.
Les simples, les plantes, ont chacune leur action propre sur une maladie.
La plante qui doit guérir est au voisinage même de l'endroit d'où peut naître la maladie ou l'accident.
La Nature a toujours mis le remède à côté du mal.
Ainsi les plantes qui poussent sur les rochers escarpés sont propres à guérir des chutes et des contusions.
Les plantes utiles médicalement sont, par ordre de puissance : le serpolet, l'absinthe, le genévrier, le houx dont on peut tirer un médicament pour l'estomac, le gui qui peut fournir le meilleur anesthésique, et le muguet. Le muguet est un adoucissant.
Le houx pourra guérir les congestions aiguës, angines, raideur des membres, exostoses. C'est un puissant médicament. De toutes les autres plantes le miel contient la quintessence. Le miel peut être employé dans toutes les angines, mais il ne faut pas le décomposer.
En général les plantes à odeur douce et suave, faible, sont plus actives. L'odeur, le parfum est en effet une vertu de la plante qui ne demeure pas ; et, comme une plante ne peut pas tout avoir, si elle a un fort parfum, elle a peu d'action médicamenteuse.
La mousse contient en elle-même une puissance vivifiante. Mettez de la mousse dans l'eau, elle deviendra plus active. Mettez-en dans une terre aride, cette terre deviendra capable, au bout de peu de temps, de nourrir de la vigne. La mousse est une véritable terre vierge. Celle qui naît au pied des rochers est particulièrement active ; elle reçoit en effet la poussière de la roche à sa formation même, et permet la naissance de la terre véritablement vierge.
Le tabac en applications, imbibé ou non d'alcool, est un remède contre les engorgements ganglionnaires scrofuleux.
Les plantes rugueuses ont une action sur les maladies de la peau.
Les préparations des végétaux doivent se faire dans l'eau salée chaude (macération dans un bocal bouché). Les portions végétales doivent être écrasées. Le sel (minéral) est en effet beaucoup plus désireux de se charger de principes végétaux et animaux que l'alcool qui, actif par lui-même (il ne doit s'employer qu'extérieurement), est végétal d'origine.
Pour la préparation de l'huile de foin, le foin doit être mis dans une cornue, sec (séché au soleil sur un plan incliné) et privé d'air. On distille alors à sec. Un long tube (20 mètres) aboutit à une caisse ou étuve dont on peut régler la température. Les fumigations sont excellentes contre les maladies de peau. A défaut de cela, l'huile essentielle en applications.
Le meilleur mode de préparation d'une teinture est la suivante : la plante doit être cueillie fraîche, le soleil étant levé; à peine rincée; la mettre à macérer vingt-quatre heures dans de l'eau froide distillée. L'eau doit être distillée parce qu'alors elle est privée de sels et plus avide d'en recueillir.
L'eau de macération est mise de côté. La plante est alors traitée par l'eau distillée bouillante, en décoction. L'eau de décoction est mise à part. Si l'on distille alors ces deux eaux et qu'on les mêle, on a la meilleure teinture de la plante ; toutes les huiles essentielles ont été retirées et ont passé.
Filtrer une solution de corps végétaux ou animaux la vieillit, et elle s'altère beaucoup plus vite.
Pour obtenir du vin, puis de l'eau-de-vie sans danger pour la consommation, il suffit de récolter le raisin pendant la nuit et de le laisser cuver, puis de le faire reposer à l'abri de toute lumière du jour ; ensuite le distiller sans lui laisser voir la lumière naturelle pour en faire de l'eau-de-vie qui ne possède plus alors de principe nuisible et d'action nocive.Quelques indications thérapeutiques.
Il y a trois médicamentations utiles : la purgation, le vermifuge, le sudorifique. Ce dernier seul peut guérir le refroidissement.
Il y a dans le sel en injections intraveineuses, en applications, en boisson, une grande vertu médicamenteuse. Le sel, dans un corps infecté, neutralisera et entraînera les produits morbides, calmera la fièvre.
Avec de la charpie de toile, même neuve, mise en duvet et de l'huile à 500i, on fait une pommade précieuse contre les écrouelles, scrofule.
Il faut chercher dans le lait l'acide lactique ; l'acide lactique est un acide faible parce qu'en lui se trouve combiné un principe que la chimie n'a pas découvert et qui est un alcali. C'est cet alcali qui, une fois séparé, sera puissant contre les cancers et contre les maladies de la peau. Il faudra essayer aussi cliniquement l'action de l'acide.
La vipère porte en elle le contrepoison de sa morsure : c'est sa graisse et son sang. Si l'on avait le courage de déchirer cette vipère qui vous mord et de frotter avec sa graisse les plaies faites, l'intoxication ne se produirait pas.
Un jour viendra où on pourra guérir les malades en projetant des rayons lumineux de nuances différentes sur les différentes parties du corps. Ainsi le vert est la nuance appropriée aux coliques hépatiques.
Lorsque le vaccin est ordonné par la loi, vous devez vous faire vacciner. Mais, si vous voulez faite vacciner votre enfant de crainte qu'il ne prenne la variole, c'est un manque de confiance envers Dieu qui sait le préserver s'll le veut. Et, si votre enfant prend la variole, c'est qu'il était marqué pour l'avoir.
Ne faut-il pas passer par toutes les souffrances pour comprendre celles de nos frères et y compatir ?source:http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Vieetparoles/titre.html#
-
Maître Philippe de Lyon
- Le 09/07/2011
- Dans DECOUVERTE
Maître Philippe de Lyon.
M. Philippe naquit au Rubathier, commune de Loisieux, canton de Yenne (Savoie), le mercredi 25 avril 1849 à trois heures du matin. On lui donna les prénoms d'Anthelme, Nizier.
A cette époque, la Savoie était encore italienne, mais les parents de M. Philippe étaient français.
Ils habitaient une toute petite maison au sommet d'une colline, avec une pièce en bas et deux en haut.
Ils avaient un enclos, quelques champs et des vignes.
Il y avait 300 habitants dans cette commune et parmi eux beaucoup de Philippe.Lorsqu'elle l'attendait, sa mère fit une visite au curé d'Ars qui lui révéla que son fils serait un être très élevé. Lorsqu'approcha le moment de la naissance, elle se mit à chanter en tenant à la main une branche de laurier. Il faisait un orage épouvantable; on crut un moment que le village allait être emporté. Puis on vit une grande étoile très brillante. On revit cette étoile le jour de son baptême qui eut lieu à l'église de Loisieux, et le curé en fut frappé.
M. Philippe fit sa première communion dans cette même église le 31 mai 1862.
Son père, Joseph, né en 1819, mourut en février 1898; sa mère, Marie Vachod, née en 1823, est morte en décembre 1899. Ils s'étaient mariés en juin 1848.
M. et Mme Joseph Philippe eurent cinq enfants : M. Philippe, Benoît, Joséßine, Auguste, Clotilde.
Son frère Benoît, né à Lisieux le 20 avril 1855, mourut de la variole le 5 février 1881. Il fut instituteur libre à Albens (Haute-Savoie). On l'avait surnommé : le saint. M. Philippe a dit de lui à son frère Auguste : " S'il avait vécu, nous aurions fait de belles choses ".A quatorze ans, M. Philippe vint à Lyon. Avant son départ, il avait gravé, au-dessus de la porte de la maison familiale, une étoile qui subsiste encore.
A Lyon il fut accueilli par son oncle Vachod, boucher, 22 rue d'Austerlitz, à la Croix-Rousse.
Il l'aidait dans son travail tout en faisant ses études à l'Institution Sainte-Barbe, où l'un des Pères s'attacha à lui et fut reçu plus tard à l'Arbresle.
En dépeçant une bête M. Philippe se coupa les tendons du pouce et de l'index de la main gauche.
De cette blessure subsista une certaine raideur des deux doigts.
M. Vachod était incroyant et M. Philippe disait de lui : " S'il croyait, il serait parfait ". Il vint le voir sur son lit de mort et, lui mettant un doigt sur le front, il lui dit : " Tu n'as pas cru, vois maintenant ".
Pendant la guerre de 1870, il fut incorporé dans la Légion de marche ", mais il n'y resta pas longtemps, à cause de sa blessure de la main gauche. Il fut regretté par ses camarades. A cette époque, il avait à Perrache une salle où il recevait des malades.
Ceux-ci, au début de son incorporation, remirent au préfet une pétition pour le réclamer. Le préfet le convoqua et lui demanda une preuve des pouvoirs qu'on lui attribuait, Un conseiller de préfecture présent à lÌentretien, homme grand et fort, lui dit :" Je vous défie bien de me faire quelque chose ". A l'instant même le conseiller tomba évanoui.
M. Philippe donna dans sa jeunesse des séances l17 rue Vendôme, puis 5 rue Masséna, ensuite rue Duquesne. En 1872 il ouvrit, 4 boulevard du Nord (actuellement boulevard des Belges n° 8), un cabinet dans un appartement qu'il avait depuis 1867. C'était une petite maison d'un étage, surélevée depuis.
Durant les années 1874-1875, il prit cinq inscriptions d'officier de santé à l'Ecole de Médecine et de Pharmacie de Lyon. La cinquième est datée du 11 novembre 1875 et parte le n° 9. Sur le registre d'inscription il était domicilié place Croix-Paquet, où il avait une petite chambre qu'il conserva jusqu'à la fin de sa vie, et où il installait des malheureux.A l'Hôtel-Dieu il fréquenta notamment la salle Saint-Roch où il suivit les cours cliniques du professeur Bénédict Tessier. Il guérissait souvent des malades et les médecins s'étaient aperçus de ses interventions.
Un jour il avisa un malade qui pleurait dans son lit parce qu'on devait lui couper la jambe le lendemain. Il lui assura que l'opération ne se ferait pas et lui fit promettre de ne rien dire. Le lendemain le chirurgien, stupéfait, constata que le malade était en voie de guérison et il demanda ce qui s'était passé. Le malade répondit : " C'est ce petit monsieur brun qui m'a vu ".
Un autre jour il visita trois soldats qui avaient la fièvre typhoïde au dernier degré. On attendait leur mort d'un moment à l'autre. Le Maître, s'approchant de leur lit, leur dit : " On vous considère comme perdus, ne le croyez pas ; vous guérirez tous les trois. Demain vous entrerez en convalescence et vous serez envoyés à Longchêne ". L'un des soldats lui dit : " Oh! merci, monsieur; mais vous êtes certain que nous puissions échapper à notre terrible maladie ? - Ne craignez rien, je vous l'affirme ".
Le lendemain les soldats entraient en convalescence. Ils furent envoyés à Longchêne et ils guérirent tous les trois. Il est inutile d'exprimer la fureur des médecins lorsqu'ils surent que l'étudiant Philippe avait encore passé par là.
On apprit qu'il était guérisseur et l'interne Albert le fit écarter du service. Il lui lut alors interdit de suivre les cours, " parce que faisant de la médecine occulte, véritable charlatan ". Il dut écrire au ministre pour avoir ses papiers et son exeat
Le Clos Landar à L'Arbresle, maison de Mr Philippe
En 1877, M. Philippe épousa Mlle Jeanne Julie Landar. Née à L'Arbresle le 18 septembre 1859, elle y mourut le 25 décembre 1939. En 1875 Mme Landar avait conduit à M. Philippe, boulevard du Nord, sa fille malade. Il la guérit et elle vint ensuite aux séances. Puis M. Philippe la demanda à sa mère. Le mariage civil et le mariage religieux furent célébrés à L'Arbresle le 6 octobre. L'acte de mariage indique que M. Philippe était alors domicilié 7 rue de Créqui, à Lyon.
Mme Philippe et la fille qu'elle eut par la suite furent toujours de santé délicate. M. Philippe leur disait que leur état de santé permettait à des mères de famille de travailler.
Le 11 novembre 1878 naquit à L'Arbresle sa fille Jeanne Victoire. Charmante créature de rêve, âme cristalline et toute pure, a-t-on dit d'elle, sa bonté, sa charité étaient extrêmes. Elle faisait preuve d'une sollicitude infinie pour les malheureux. Elle épousa le docteur Emmanuel Lalande le 2 septembre 1897.
M. Philippe eut aussi un fils, Albert, né le 11 février 1881, qui mourut à l'âge de trois mois de la variole.
En 1881 il fut appelé par le bey de Tunis, et en reconnaissance des soins qu'il lui donna, il fut nommé le 22 février de la même année officier du Nicham Iftikar.
Le 6 mars 1884 il fut nommé capitaine des Sapeurs-Pompiers de L'Arbresle par décret du ministre de l'Intérieur qui était alors Waldeck-Rousseau.
Le 23 octobre 1884 lui fut conféré le doctorat en Médecine par l'Université de Cincinnati (Ohio U.S.A.). Il avait présenté à la Faculté de Médecine de cette ville une thèse intitulée : " Principes d'hygiène à appliquer dans la grossesse, l'accouchement et a durée des couches " ( 4 pages. Imprimerie Jules Pailhès, 7 rue Lafayette, à Toulouse).
Le 24 décembre 1884, l'Académie Christophe-Colomb à Marseille (Beaux-Arts, Science, Littérature, Industrie) l'admit comme membre correspondant. Le diplôme qui lui fut délivré porte le n° 395.
Le 28 avril 1885 la ville d'Acri (Italie) lui décerna le titre de Citoyen d'Honneur " pour ses mérites scientifiques et humanitaires ".
Le 15 janvier 1886 la Croix-Rouge française l'inscrivit sur son Livre d'or (n° 13B) comme Officier d'Honneur.
Le 20 avril 1886 il fut nommé Membre Protecteur de l'Académie Mont-Réal à Toulouse (Inscription n° 661 f° N).
Le 12 mai 1886 l'Académie Royale de Rome lui conféra le titre de Docteur en Médecine honoraire.
C'est en 1886 qu'il s'installa 35 rue Tête-d'Or où il donna des séances jusqu'en novembre 1904.Le 3 novembre 1887 il fut condamné pour exercice illégal de la médecine. En 1890, deuxième condamnation. Enfin traduit à nouveau deux fois en correctionnelle en 1892, il ne fut plus inquiété à partir de cette date.
En 1893 Hector Durville fonda à Paris une Ecole de Magnétisme avec la collaboration de Papus (Dr Gérard Encausse). Sur l'insistance de ce dernier, M. Philippe consentit à ouvrir à Lyon une semblable Ecole de Magnétisme en octobre 1895.
Les cours qui avaient lieu généralement le dimanche furent donnés de fin 1895 à courant 1898. Le docteur Lalande était souvent présent et, quelquefois, le docteur Encausse. Ils faisaient l'un et l'autre des exposés sur la physiologie et l'anatomie.
Ces cours n'avaient qu'un rapport très relatif avec le magnétisme fluidique tel qu'il est compris et appliqué ordinairement. Ils étaient surtout destinés aux fidèles auditeurs qui désiraient soigner les malades. Le Maître semblait n'attacher qu'une importance secondaire à la technique habituelle du magnétisme curatif, et notamment aux passes qu'il n'utilisait jamais lui-même. Sans cesse il revenait sur les enseignements donnés aux séances quotidiennes, en insistant sur l'humilité, la prière et l'amour du prochain, sans lesquels toute tentative de soigner les malades par le magnétisme resterait inopérante.
Quelques malades y venaient aussi. Ils étaient soignés et guéris, en présence des élèves, de la même façon qu'aux séances, et le Maître soulignait alors la grande différence existant entre sa manière d'opérer et la pratique du magnétisme. " Pour traiter par le magnétisme ordinaire, disait-il un jour, il faut être très fort ; au contraire, pour pratiquer notre magnétisme, il faut être très faible, c'est-à-dire charitable et humble de coeur, car celui qui serait très petit pourrait dire : Il me plaît que cet enfant soit guéri et il le serait ".
Les cours étaient illustrés par des expériences surprenantes sans rapport avec la suggestion, ainsi qu'en témoignent les notes de certains élèves. Des sujets, hommes presque exclusivement, servaient à la démonstration des faits. Ces sujets n'étaient pas suggestionnés, car les ordres étaient donnés par commandement à leur esprit, sans qu'ils puissent les entendre. Leurs visions étaient si nettes qu'ils en gardaient le souvenir au réveil et souvent même des traces physiques des faits par lesquels ils avaient passé (traces de piqûres de serpent, de morsures, de strangulation, etc.) car ces expériences étaient réelles, matérielles.Le 1er août 1901 le Prince de Monténégro lui conféra l'ordre de Danilo Ier (3e classe) " pour des services exceptionnels rendus au peuple monténégrin et à Nous ". Il est intéressant de souligner que la Grande Chancellerie de la Légion d'Honneur délivra le 2 août 1902, sous le n° 25905, l'autorisation du port de cette décoration à " M. Philippe Nizier, Médecin en Russie ".
C'est le 8 septembre 1900 que M. Philippe entra en relation avec quelques grands-ducs de Russie par l'intermédiaire du docteur Encausse. Le comte Mourawieff Amoursky, attaché militaire russe à Paris, présenta M. Philippe au grand-duc Pierre Nicolaiewitch, oncle du tsar Nicolas Il, à sa femme la grande-duchesse Militza et à la soeur de celle-ci la princesse Anastasie Romanowsky, duchesse de Leuchtenberg (toutes deux filles du roi de Monténégro).
Puis le grand-duc Wladimir vint rendre visite à M. Philippe à Lyon, et, de retour dans son pays, le fit appeler. M. Philippe partit le 29 décembre 1900 et resta environ deux mois en Russie. A la suite de ce séjour l'empereur et l'impératrice entendirent tant d'éloges du Maître qu'ils lui firent savoir par la grande-duchesse Militza qu'ils aimeraient le voir à l'occasion de leur voyage en France. La rencontre eut lieu à Compiègne le 20 septembre 1901. M. Philippe fut présenté à l'empereur et à l'impératrice par la grande-duchesse Militza. Après cet entretien, les souverains demandèrent à M. Philippe de revenir en Russie, ce qu'il fit quelque temps après. Sa fille et le docteur Lalande l'accompagnèrent. Une maison leur avait été préparée à Tsarskoie-Selo, où se trouvait une des résidences impériales.
Durant ce séjour, le tsar conçut une très grande admiration pour M. Philippe et lui accorda une confiance absolue, au point d'en faire son guide pour toutes questions importantes. Il voulait lui donner le diplôme de docteur en médecine, mais ses ministres lui exposèrent que M. Philippe devait pour cela passer des examens. Un jury fut constitué, qui se réunit au palais impérial. M. Philippe demanda qu'on lui donnât les numéros des lits de quelques malades en traitement dans un hôpital de Saint-Pétersbourg. Avec cette seule indication il fit séance tenante le diagnostic de chacun des malades désignés, lequel fut reconnu exact. Et il affirma que dès ce moment tous ces malades étaient guéris.Les professeurs, membres du jury, purent vérifier à l'hôpital l'exactitude de ce qu'il avait dit et, le 8 novembre 1901, il fut reçu Docteur en Médecine par l'Académie Impériale de Médecine militaire de Saint-Pétersbourg, et inscrit sur le livre des diplômes sous le n° 27.
Les grands-ducs lui firent don d'une Serpollet, grande voiture marchant à la vapeur, que le docteur Lalande conduisait. Ils lui envoyèrent à Lyon deux lévriers : Outechaï (consolation, distraction) et Ptitza (oiseau). Le tzar lui donna une belle émeraude qu'il portait.En août 1904 sa fille, Mme Victoire Lalande, tomba malade. Son état devint rapidement désespéré.
M. Philippe donna alors un exemple extraordinaire.
Son gendre, sa belle-mère, sa femme, sa fille elle-même demandaient la guérison. M. Philippe répondit : " La volonté du Ciel est qu'elle s'en aille ; cependant, pour vous prouver que le Ciel peut tout, elle ira mieux pendant deux jours, mais le troisième, elle reviendra à l'état où elle est en ce moment ").
En effet, elle se leva subitement le samedi et, dans la nuit du lundi, elle retomba, et rendit le dernier soupir le 29 août 1904.
Le lendemain, j'allai à L'Arbresle. M. Philippe vint à ma rencontre en pleurant et me dit : " Quand un soldat tombe, il faut serrer les rangs ".
De nombreuses personnes assistèrent à l'enterrement. M. Philippe a dit qu'il avait sacrifié sa fille, qu'il s'était enlevé le droit de la guérir et qu'elle était partie pour aplanir le chemin. " Cette mort, disait-il, m'a crucifié vivant ".Longtemps à l'avance, M. Philippe avait préparé ses amis à son départ. A la séance du 18 mars 1901 on lui demanda de ne jamais s'en aller. Il répondit : " Au contraire, j'espère partir bientôt ; mais je ne resterai pas longtemps, je reviendrai ".
En février 1903 il dit adieu à ses fidèles : " Vous ne me verrez plus je m'en vais où j'ai à faire. On ne me verra ; pas partir, je m'en vais, mais je vous laisse le Caporal - c'est ainsi qu'il désignait son disciple le plus cher, Jean Chapas-. Vous lui demanderez et il prendra sur lui de vous accorder des choses que moi-même je vous refuserais, comme à l'école les enfants s'adressent au pion qui leur donne ce que le maître d'école leur refuserait peut-être.
"Vous savez bien que moi aussi je ne vous abandonnerai jamais ".
En effet, après sa mort, son serviteur Jean Chapas a continué les séances rue Tête-d'or et les habitués ont affirmé que l'atmosphère spirituelle était semblable. Jusqu'à sa mort, le 2 septembre 1932, Jean Chapas a rempli noblement la mission que le Maître lui avait confiée.
Les derniers temps de sa vie M. Philippe souffrait d’étouffements et de douleurs aiguës au cœur.
A partir de février 1905 il ne quitta plus sa demeure, le clos Landar à L'Arbresle. Ne pouvant plus s'étendre, il passait ses nuits dans un fauteuil.
Le matin du mercredi 2 août 1905, Mme Philippe et sa mère, Mme Landar, ainsi que le docteur Lalande étaient auprès de lui. Mme Philippe s'était absentée quelques instants et, au moment où l'attention du docteur Lalande et de Mme Landar était retenue près de la fenêtre, M. Philippe se leva de son fauteuil, fit quelques pas dans la chambre, et tomba. Tout était fini.Voilà ce qui est apparu aux yeux de ceux qui l'approchaient. Cependant le docteur Lalande, qui examinait souvent M. Philippe, n'a jamais rien trouvé d'anormal dans son état physique. Moi-même, je me suis promené avec lui sur la terrasse de sa maison la veille de sa mort ; il était tout à fait comme à l'ordinaire. Il est parti quand il a dû partir.
Ses funérailles eurent lieu le 5 août, le matin en l'église de L'Arbresle, l’après-midi en l'église Saint-Paul à Lyon. Son corps repose au cimetière de Loyasse, à Lyon, dans la sépulture de famille.source:http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Vieetparoles/titre.html#
-
Lectures Akashiques d'Edgar Cayce.
- Le 09/07/2011
- Dans ARTICLES PERTINENTS DE PERSONNES ECLAIREES!
Lectures Akashiques d'Edgar Cayce.
Edgar Cayce avait besoin qu'on le mette en état d'hypnose pour manifester ses extraordinaires facultés médiumniques
Il devenait alors capable de consulter ce qu'on appelle «l'Akasha» en Inde, c-à-d le «Livre de Vie» (mémoire universelle) dont parle l'Apocalypse de la Bible.
Lectures de CAYCE
On l'a interrogé à ce sujet, et il a répondu pendant ses transes considérées comme des lectures (de ce Livre de Vie) et qui furent numérotées (début du 20ème siècle).
“L'effacement de l'esprit conscient, mettant le subconscient en action, (de la façon décrite ci-dessus) permet à ce corps d'obtenir les informations, lorsqu'il est dans l'état inconscient.” (lecture 294 en mars 1919) “ ...Sur le temps et l'espace sont écrits les pensées, les faits et gestes de chaque entité.
C'est ce qu'on a parfois appelé le Livre de la Mémoire de Dieu...” (lecture 1650-1)
“Ces enregistrements donc, ne sont pas exactement comme des images sur l'écran, ni comme des mots écrits.
Mais ce sont des énergies qui restent actives dans la vie d'une entité, et qui sont, comme on le pense bien, indescriptibles avec des mots.” (lecture 288-27). “La lumière se déplace dans le temps et l'espace.
Et, sur cet écran situé entre les deux, chaque âme écrit l'enregistrement de ses activités à travers les éternités.
Ces mémoires sont écrites grâce à la conscience de l'âme.
Pas seulement à travers sa connaissance consciente, pas seulement dans la matière, mais dans la pensée...” (lecture 815-2)
“... Ce qui est connu à l'inconscient - ou âme - de quelqu'un est aussi connu aux autres, qu'ils en soient conscients ou pas.” (lecture 294)
“Chaque âme, c-à-d l'individu, ou entité, constatera par les faits:- Qu'il y a le corps physique, avec tous ses attributs permettant le fonctionnement de la personne dans les 3 dimensions du plan terrestre.
- Qu'il y a aussi le corps mental, lequel est cette énergie directrice qui s'applique au physique, aux émotions et manifestations mentales et spirituelles de la personne (...)
- Et qu'il y a aussi le corps spirituel, c-à-d l'âme (...) cette conscience d'exister qui est éternelle, et en laquelle l'entité individuelle apprend peu à peu à connaître ses relations avec l'être mental et l'être physique.
Tous ces corps ne font qu'UN dans une entité.
Ils correspondent exactement au corps, à l'esprit et à l'âme, et ne font qu'UN tout comme Dieu, le Fils, et l'Esprit-Saint ne sont qu'un.” (lecture 2475-1)
“... Faites-les coopérer, réunissez-les dans leur programme.
Et ainsi, vous aurez une plus grande énergie dans vos activités.” (lecture 307-10)
[Edgar Cayce nous invite donc à la cohérence.]“Toute maladie est péché - pas nécessairement sur le moment, à la façon dont l'Homme compte le temps - mais comme un fragment d'une expérience globale.”
[Edgar Cayce a fourni de nombreuses explications concernant la réincarnation.]
“Nous sommes physiquement ce que nous avons digéré dans notre corps physique.
Nous sommes mentalement ce que nous pensons (...)
Et nous sommes spirituellement ce que nous avons digéré dans notre être mental.” (lecture 2970-1)
“Toute maladie vient du péché. C'est ainsi, que cela vous plaise ou non.
La maladie est péché, qu'il ait été commis sur le plan physique, sur le plan mental, sur le plan spirituel, c'est le résultat de ces erreurs manifestées sur la Terre. (...)
Car le péché n'est que rébellion contre la Vérité et la Lumière, et ainsi affecte le corps physique.
Car le corps est le Temple du Dieu Vivant.” (lecture 3174-1)
“Ce qui amène le chagrin, la détresse et la maladie sur la Terre, c'est la transgression de la Loi.” (lecture 281-24)“Il est inutile de soigner un corps malade lorsque l'esprit, les objectifs, les idéaux de l'entité ne s'alignent pas sur Lui, qui est la paix, la vie, l'espoir, l'intelligence...” (lecture 3078-1)
“Chaque atome est un univers, un élément en soi.
Ou bien il agit dans le sens de la coordination des énergies ou bien il crée des énergies de rupture par les toxines qu'il produit.
Celles-ci doivent être éliminées de l'organisme...” (lecture 759-9)
“La non-application de la Vérité dans ton esprit, à ton moi, peut (...) provoquer une insuffisance dans l'élimination des déchets hors de ton organisme.” (lecture 3070-1)
“... si tu reconnais en toi-même ce qu'est la Vérité, c-à-d ce qui a été révélé par la Conscience Christique, tu changeras tes attitudes mentales, vis-à-vis de toi-même, vis-à-vis des autres, vis-à-vis du monde qui t'entoure.
C'est alors que tu verras les changements qui s'ensuivront dans ton corps physique, dans ton organisme.
Car à toi aussi, Il a dit dans l'ancien temps: Va te laver et te rendre propre de partout!” (lecture 3078-1)
“... Et toute guérison vient de la Vie. Or la Vie, c'est Dieu.
(...) Le corps, le schéma corporel, est un réceptacle de toutes les forces de l'Univers (...)
Sachez que l'âme-entité doit trouver comment, concrètement, elle va répondre, pour se mettre elle-même, avec ses facultés, ses désirs, ses espoirs, sur la longueur d'onde de cette conscience universelle.” (lecture 2153-6)
“... comme les énergies structurelles de chaque atome du corps sont programmées pour être reliées, et unies, aux énergies spirituelles (de l'univers) elles travaillent sans cesse à revivifier, à reconstruire le bilan énergétique.
Et comme l'âme (qui est de nature spirituelle) ne peut pas mourir, car elle est divine, le corps peut être revivifié et rajeuni.
Et finalement - c'est son devenir - il pourra transcender la Terre et ce qui appartient à la matière terrestre.” (lecture 262-85)Grâce à ses indications, Edgar Cayce a permis à des milliers de personnes d'améliorer leur état de santé.
Edgar Cayce est mort en 1946. -
Les Ultraviolets.
- Le 09/07/2011
- Dans GÉNÉRALITÉS.
Les ultraviolets.
D'où viennent les ultraviolets ?
De tous les rayons émis par le soleil (gamma, X, infrarouge, visibles), les ultra-violets (UV) ne représentent qu'une faible partie.
Le taux de rayons UV qui arrivent jusqu'à la Terre dépend avant tout de l'épaisseur d'atmosphère traversée par les rayons du Soleil. Lorsque le Soleil est haut dans le ciel (et que les ombre sont courtes), le taux d'UV est important. Inversement, lorsque le Soleil est bas, il y a peu ou pas d'UV. L'intensité des UV dépend aussi des conditions météorologiques (nuages, présence d'aérosols) et de l'épaisseur de la couche d'ozone. Située à environ 30 kilomètres d'altitude, cette enveloppe de gaz filtre une grande partie du rayonnement ultraviolet. Son épaisseur détermine donc la quantité de rayonnement UV qui atteint le sol.Deux types d'UV franchissent la couche d'ozone pour arriver jusqu'à nous :
• Les UV-A qui représentent 95 % des ultraviolets solaires parvenant à la surface de la Terre
• Les UV-B qui représentent 5 % des ultraviolets solaires parvenant à la surface de la Terre.
Quels sont les effets rayons ultraviolets sur notre organisme ?Les ultraviolets ne sont pas absorbés de la même manière par le corps humain. Les UV-A parviennent jusqu'au derme. Leur danger n'apparaît pas forcément d'emblée, car leur action, lente et cumulative, n'est perceptible qu'à long terme.
Les UV-B sont absorbés très rapidement par l'épiderme. Leurs effets s'observent à court terme, puisque ce sont eux qui provoquent en particulier l'apparition des coups de soleil.
Mais il existe pour les UV-B comme pour les UV-A, une action cumulative, qui présente des risques à long terme.Les UV-A et les UV-B, même si leur mode d'action diffère, sont tous deux des radiations génotoxiques, c'est-à-dire qu'elles peuvent endommager l'ADN des cellules. L'exposition aux UV solaires comme artificiels est un facteur majeur dans le développement des cancers de la peau. On estime que plus des deux tiers des mélanomes sont dus à une exposition excessive aux UV.
Un rôle bénéfique est néanmoins attribué aux rayons ultraviolets. L'action des UV-B permet à notre organisme de synthétiser la vitamine D qui régule la "production" de calcium nécessaire aux os. Un quart d'heure d'exposition par jour sur une petite surface de peau (les mains par exemple) suffit pour engager le processus de synthèse de cette vitamine.
L'exposition à certains types d'UV peuvent aussi être prescrits par les médecins pour traiter certaines maladies de peau, comme le psoriasis ou le vitiligo (UV-thérapie).
L'index UV pour mesurer les UVPour nous informer du niveau de risque d'une exposition au Soleil, L'Organisation Mondiale de la Météorologie et L'Organisation Mondiale de la Santé recommandent d'utiliser une échelle universelle appelée Index UV.
Plus l'Index UV est élevé, plus le temps d'exposition nécessaire pour produire des lésions est court.
Pour nos latitudes tempérées, l'Index UV se répartit suivant 5 classes de risque :
Les valeurs estivales maximales en France métropolitaine ne dépassent pas l'Index UV 9 en général, mais peuvent atteindre des niveaux plus élevés en altitude et sur les plages.
En France, l'association Sécurité Solaire (www.soleil.info) dispense notamment des conseils de protection adaptés au niveau d'UV et au type de peau. Grâce aux prévisions de Météo-France, La Sécurité Solaire diffuse gratuitement auprès du public et des médias des bulletins de "météo solaire", accompagnés "d'info-conseils".
Quelques idées reçues...L'exposition aux ultraviolets est particulièrement fréquente et prolongée à l'occasion des vacances et des loisirs de plein air. Notre pratique du Soleil est alors souvent téméraire en raison notamment d'idées reçues et d'opinions erronées. Inventaire des plus fréquentes...
Réverbération. Les surfaces claires et brillantes (neige, eau) augmentent la quantité d'UV reçue par la peau et les yeux. La pratique de sports comme la voile ou la haute montagne présente donc des risques plus importants.
Parasol. Si cette réverbération semble évidente en mer ou sur la neige, le danger est également présent à la plage sous un parasol.
Parasol 2. Le rayonnement UV arrive après réflexion par le sol ou par l'eau. Il est ainsi possible de bronzer sous un parasol…
Altitude. En altitude, même s'il fait frais (vent, nuages), le taux d'UV augmente d'environ 10% tous les 1000 mètres.
Nuages. Les UV ne chauffent pas. Certains nuages (voiles nuageux d'altitude) laissent passer presque tous les UV et en même temps font baisser fortement la température et la luminosité. Il n'y a pas moins de risque quand il fait moins chaud.
Vent. Les UV ne chauffent pas. Lorsqu'il y a du vent, surtout au bord de la mer ou en montagne, il peut faire frais et y avoir beaucoup d'UV.
Eau. Des gouttelettes d'eau sur le corps rafraîchissent la peau. Les loisirs aquatiques procurent une agréable sensation de fraîcheur mais ils donnent aussi un faux sentiment de sécurité dont il faut se méfier.
Bronzage. Une peau n'est pas totalement protégée parce qu'elle est bronzée. La barrière mélanique offerte par le bronzage apporte une protection superficielle face aux UV. Mais elle en absorbe au grand maximum 90 %. Une peau bronzée risque peu les coups de soleil, mais subit les dommages des UV-A.
Ecran Total ? L'écran solaire "total" n'existe pas. Une crème solaire, même de haut indice (IP ou FPS), reste un filtre qui retient la majorité des UV mais laisse passer une partie d'entre eux. L'efficacité d'une crème dépend surtout de son utilisation : elle doit être renouvelée toutes les deux heures environ et appliquée sur les zones plus sensibles que sont les oreilles, le nez, les lèvres et la nuque très fréquemment.
UV artificiels. Le bronzage artificiel ne prépare pas aux agressions des UV solaires. Au contraire, la table à bronzer est plus dangereuse, car elle émet directement les UV. Ce type de bronzage est d'ailleurs interdit aux mineurs.
Un ciel voilé laisse passer presque tous les UV. A la plage, la réverbération augmente la quantité d'UV reçue par la peau et les yeux.
Conseils simples pour protéger petits et grands
Eviter les heures d'ensoleillement maximum entre 12h et 16h
Lorsque le Soleil est haut dans le ciel, que les ombres sont courtes, il y a beaucoup d'UV.
La peau des enfants : attention fragile
La peau des enfants et des adolescents est beaucoup plus sensible aux UV : elle est plus fine et son système pigmentaire encore immature. Les surexpositions solaires, en particulier celles de l'enfance, accentuent la prédisposition au cancer (au mélanome notamment, le plus grave des cancers cutanés) à l'âge adulte. Des études montrent également que près de 80% de l'exposition totale au Soleil durant une vie se fait avant l'âge de 18 ans. Les nourrissons de moins de 12 mois ne doivent jamais être exposés au Soleil car leur peau et leurs yeux sont encore trop fragiles.La panoplie pour se protéger
Un grand parasol, un chapeau à bords larges, des lunettes de soleil (enveloppantes, catégorie CE 3 ou 4), des vêtements (couvrants, UPF 40 + en cas de longues ou intenses expositions), une crème solaire (FPS 25 ou plus), appliquée soigneusement au moins toutes les 2 heures sur les zones exposées, pour se protéger et non pour s'exposer plus.Penser à se protéger...
... même si on ne fait pas le « lézard » sur la plage. Les activités extérieures comme le jardinage ou un sport de plein air peuvent nécessiter une protection solaire.Éviter les coups de soleil
Et, une fois bronzé, continuer de se protéger. Cela permet de garder son bronzage plus longtemps et de limiter les dégâts du soleil.Manger équilibré
Certains oligo-éléments et vitamines peuvent aider la peau à se défendre des effets néfastes du soleil et à prévenir certaines allergies.Attention aux médicaments, déodorants et parfums !
Ils peuvent provoquer des allergies et des brûlures graves au soleil. Prendre conseil auprès de son médecin ou de son pharmacien.Source: http://comprendre.meteofrance.com/pedagogique/dossiers/sante/ultraviolets
-
Être en monde n'est pas être de ce monde!
- Le 07/07/2011
- Dans APPRENTI- SAGE
Être en monde n’est pas être de ce monde
On voit fleurir un peu partout des prophéties et des dates quant aux évènements à venir et même pour ce qui est de l’ascension. Comme s’il s’agissait d’entrer montre en main dans un ascenseur entre la poire et le fromage. Il serait sain de délaisser toutes ces annonces sans autres fondements que l’illusion à laquelle croient sans doute échapper leurs prédicateurs. Quelle que soit la sincérité des uns et des autres, tout ça n’est qu’agitation du mental enrobée de belles intentions et de grands effets de manche, qui cherchent encore à contrôler quelque chose au sein de la grande horlogerie cosmique. Les égos spirituels ne sont pas en reste et le business qui en découle se porte plutôt bien. Le hic surtout, c’est qu’on en voit qui rythment consciencieusement leur trajet en fonction de ces dates et de ces annonces. Les dogmes remplacent les dogmes. Combien de peurs encore sont inoculées ainsi ? Les détracteurs ont en tout cas beau jeu de se saisir de ce qui brille pour dénoncer la bêtise humaine à grand renfort de leur ignorance de ce qui arrive et de la mauvaise foi qui souvent les caractérise. Et ils ne s’en privent pas.
Le vrai chemin est intérieur, il est humble et discret, ne s’encombre pas d’artifices et ne se noie pas de concepts fumeux et d’annonces fracassantes. L’ascension quant à elle a commencé depuis pas mal d’années déjà, elle vit une phase d’accélération durant la neuvième marche du calendrier Maya, et se poursuivra pour un grand nombre quelques temps – voire pas mal de temps – encore après.
Techniquement, ça n’est rien d’autre que l’élévation vibratoire de l’être qui lui permet de s’extraire de la matrice du vieux monde et atteindre son point optimal de cocréation en cette dimension. D’un autre point de vue, c’est le passage de l’état émotionnel des attachements et de la séparation, animé par le troisième chakra (le plexus) vers celui de l’amour inconditionnel et de la conscience unifiée – le quatrième chakra, celui du cœur. C’est une porte majeure puisque la prédominance des trois premiers chakras illustre d’une certaine manière la pré-humanité. Cela veut dire qu’enfin nous allons incarner une humanité accomplie. Nous quittons le tumulte pour la sérénité, l’inconscience pour la responsabilité, la prédation pour l’amour et la fraternité, la souffrance pour la joie. Qui dit mieux ?
Selon les destinées programmées, certains s’établiront vite dans une dimension qui leur permettra d’aider les autres à entrer dans l’Âge d’Or de notre Terre. D’autres prendront leur temps pour y venir, en fonction de la ténacité des attachements qui seront autant de douloureuses résistances, d’autres enfin quitteront ce plan de vie afin de poursuivre plus loin leur expérience personnelle dans une dimension de vie qui leur correspondra. D’autres encore, venus tout spécialement s’incarner par amour afin d’aider à cette étape de l’évolution collective, repartiront chez eux. Les derniers, parmi lesquels nombre de ‘marionnettistes’, iront dans un ailleurs en résonance avec leur niveau de conscience, le temps d’assimiler toutes les implications de leurs comportements et entamer un long cycle de rééquilibrage karmique de leurs actes. Tout ceci se fera par amour de la vie, dans la conscience qu’il n’y a pas de mort.
L’Âge d’Or est donc à nos portes. Mais l’intention est importante dans cette histoire. Voir naître personnellement cette nouvelle ère est un effort à initier en soi et à tenir ensemble avec détermination.
Soutenir collectivement l’intention de changer le cours de la vie, c’est comme jeter des pierres dans le cours d’un ruisseau. Quelques pierres changent peu de choses, mais une fois la masse critique atteinte – le nombre – tout devient possible. Au début, inévitablement, c’est quelque chose qui ressemble au chaos qui se manifeste, les courants changent et emportent ce qui était au sec ou assèchent ce qui était immergé, mais passé ce bref moment, le cours du ruisseau dessine un autre lit que chacun sera libre de suivre ou pas; les attachements feront que certains préfèreront s’agripper contre le courant, parfois jusqu’à s’épuiser et se noyer; c’est le choix de la peur.
Si le cycle de la nouvelle érosion qui s’amorce sera long, le mouvement qui l’a déclenché aura été brusque et éphémère. Et l’humanité est à la barre de bout en bout dans cette histoire. N’attendez pas de sauveurs ou de maîtres qui se présenteront comme tels quand tant de messages vous l’annoncent. Vous êtes, nous sommes nos propres sauveurs, nos propres maîtres. Bien que les marionnettistes actuels font tout pour que nous n’en ayons pas connaissance, nous avons le choix permanent de la ligne de temps que nous choisissons (voir La nouvelle ligne du Temps) et le pouvoir de nous y engager l’esprit léger; c’est le choix de la confiance.
En attendant, les mondes ne vont pas se séparer éternellement. Cette phase de séparation entre les anciennes et les nouvelles énergies, qui font que les unes et les autres ont et auront de plus en plus de mal à cohabiter, ne durera que pendant la transition, cette période délicate durant laquelle les paliers d’effondrement de l’ancien système se succéderont assez rapidement. A commencer par l’économie, ce qui n’en doutons pas changera très vite la face du monde, mais aussi les pouvoirs politiques tels qu’ils existent, manifestés dans l’ego et la séparation, qui seront remplacés par une organisation inspirée dont l’objectif sera enfin le bien-être de l’humanité et qui s’installera très naturellement. Il est vraisemblable qu’à ce stade, l’énergie ne sera plus fossile ni nucléaire, elle sera libre, géographiquement accessible à tous et gratuite. On ne parle pas là de science-fiction, elle existe déjà. Nikola Tesla l’avait découverte, les financiers l’ont confisquée depuis un siècle faute de pouvoir y mettre un compteur, mais elle nous sera restituée. Je suis par ailleurs certain que nous serons très aidés en ce sens. On imagine qu’une énergie libre accessible partout et des moyens de transport adaptés à celle-ci vont considérablement changer la nature des déséquilibres actuels. Voilà qui semble sur les rails aujourdhui.
Toujours dans les grandes lignes, selon l’observation des échelles de temps habituelles, on peut penser que la planète quant à elle en aura probablement pour quelques années à se rééquilibrer dans ses ajustements géophysiques et climatiques. Mais là encore comment savoir ? Et d’ailleurs, quand bien même en saurions nous long, qui dit que ce qui arrive sera quantifiable sur la base de ce que nous connaissons ? D’ailleurs que sait-on finalement des cycles à cette échelle ? Quel recul a-t-on ? Quelques milliers d’années tout au plus, et encore, parcellés de théories qui tiennent jusqu’à la suivante. Je ne doute pas que les astrophysiciens savent de quoi ils parlent dans le contexte de leurs connaissances actuelles. Mais ce contexte est si petit et ce qu’ils entrevoient est si grand. L’astrophysique n’en est qu’à ses balbutiements, on en est au stade où l’enfant perçoit le couloir derrière la porte entrebaillée de la chambre où il s’éveille dans son berceau. Il y a tant à voir, tant à apprendre, tant à découvrir. C’est d’ailleurs là le plus bel espoir dont puissions nourrir nos âmes : il y a tant et tant à connaître… Et nous avons pour cela une histoire à vivre qui ne connaît pas le mot ‘fin’.
Je ne me risquerai pas à aller plus loin dans ce tableau car je pense que nous ne pouvons pas imaginer ce que sera un monde où notre manière de percevoir les choses aura tant changé. Les aspects concrets, les technologies dont la maîtrise du son, de la lumière et des cristaux seront le ciment, sont une chose. Mais comment pourrions-nous imaginer la nature de notre regard sur la vie en-dehors du sentiment de séparation et du chaos émotionnel qui sont encore les nôtres, ainsi qu’à travers une connexion à ce qu’il faut bien oser appeler notre divinité retrouvée ?Ne cherchons plus à trop jouer les prophètes, occupons-nous plutôt de tourner nos vies vers l’appréciation du présent, la joie de se lever en vie sur Terre en ce moment exceptionnel de son histoire, la simplicité et le partage de ces instants de grâce avec autrui. La voie est là; sûrement pas dans les manigances des égos spirituels qui ont rempli les vides creusés par les peurs du New Âge - là où il y a la peur l’a toujours devancée l’ignorance, ni dans les vieux dogmes religieux ou les nouvelles sectes ésotériques. Le temps n’est plus à suivre les gourous, le temps n’est plus à se plier, le regard éteint, aux règles artificielles inventées par d’autres, le temps n’est plus à se soumettre à l’habitude.
Les agitations de l’ancien monde ne nous appartiennent plus. Pour nous qui avons choisi de ne pas céder aux peurs, pour nous qui avons choisi d’évoluer et de renaître, le temps est aux nuits étoilées, aux feux de joie entre gens aimants, le temps est à la confiance en nous et au regard bienveillant sur nos frères et sœurs d’outre-frontières. Elles sont vastes ces frontières à effacer et elles dessinent leurs limites bien au-delà de notre Terre. Il faudra apprendre à accepter l’idée que la vie fourmille de formes partout dans l’Univers et à les reconnaître comme les enfants de notre Source. Les peuples anciens les ont bien connus et nous reprendrons ce sentier que le mensonge et le temps ont effacé.
Fraternellement,
© Le Passeur – 6 Juillet 2011 –*J'avais envie d'écrire un texte comme celui-ci....Et une fois de plus, la loi de "synchronicité" est vérifiée!
Cet article est autorisé à la copie à la seule condition, de respecter l'intégralité du texte et de citer la source.
http://www.urantia-gaia.info -
Un remède naturel contre les poux.
- Le 06/07/2011
- Dans INFORMATIONS SUR LE BIEN-ÊTRE ET L'HYGIENE.
Un remède naturel contre les Poux
Les poux sont un problème qui survient régulièrement chez les enfants surtout ceux qui fréquentent des collectivités comme les crèches, les maternelles, les écoles, etc... Cette situation est pénible pour les parents comme pour les enfants. Des conseils et des traitements naturels peuvent apporter une solution à cette situation.
Les traitements conventionnels contre les poux sont souvent agressifs.
Mais il existe un bon vieux remède simple et efficace. Il consiste à effectuer une friction vigoureuse du cuir chevelu et des cheveux avec de l’huile de lavande de bonne qualité (3 à 4 gouttes mélangées avec une cuillère à café d’huile d’olive ou de sésame biologique par exemple).
En cas d’éclaboussure accidentelle dans les yeux , il faudra utiliser de l’huile d’olive biologique pour rincer l'oeil et non de l’eau.Le passage méticuleux de peigne à lentes devra être réalisé plusieurs fois par jour. Enfin, il sera souhaitable de placer un bonnet sur la tête de l’enfant pendant la nuit pour permettre à l’huile de lavande de bien imprégner les cheveux.
Un shampoing doux sera effectué le lendemain matin. Cette manœuvre est à réaliser tous les jours tant qu’il persistera des lentes.En plus de ce traitement, il ne faut pas oublier de laver les draps, les vêtements et les serviettes de toilettes à 60°C mais aussi de désinfecter les peignes et les brosses.
Il est à noter que l’huile de lavande possède également des vertus relaxantes qui apporteront une bonne nuit de sommeil aux enfants.